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"Je dois apprendre"

ParAFP

Publié 27/09/2009 à 08:30 GMT+2

Profondément attaché au pays basque, Romain Sicard a fait triompher les couleurs françaises dans le Championnat du monde espoirs. Après son succès de Mendrisio pour lequel il a remercié Euskaltel-Euzkadi et l'équipe de France, le coureur s'est projeté vers la suite. Et il reste humble.

Racontez-nous votre final...
Romain Sicard: On a attaqué au bluff (avec le Néerlandais Kreder) dans la première difficulté car je n'étais pas forcément très très bien. On a pu creuser l'écart dans la descente. J'ai essayé de rouler au maximum au début pour tenter de creuser l'écart puis je me suis dit qu'il fallait monter vite dans la côte. J'ai vu qu'il décrochait de un, deux mètres. J'ai compris que c'était le moment d'en remettre.
Il paraît que vous vous êtes entraîné à lever les bras pendant la semaine, comme les autres coureurs de l'équipe de France...
R.S: On plaisante toujours dans la semaine. Gagner, c'est toujours un rêve et c'est difficile à réaliser. A l'arrivée, j'ai fait un signe, celui d'Arthur Vichot (l'un de ses coéquipiers en équipe de France, ndlr), c'était aussi pour remercier les copains.
Comment voyez-vous votre avenir ?
R.S: Je pense que je suis mieux sur les courses par étapes, surtout quand c'est dur. Mais j'ai beaucoup à apprendre, je dois penser avant tout à travailler. Pour l'instant, je suis plus grimpeur. J'ai réalisé un seul bon chrono, au Tour de l'Avenir, qui m'avantageait car il y avait une montée. J'ai encore beaucoup de progrès à faire.
Combien de temps vous donnez-vous chez les pros pour obtenir de grands résultats ?
R.S: Je ne me fixe pas de délai. Il me faut d'abord m'adapter, faire des échappées. On verra comment ça évolue. Je n'ai aucune idée de mon programme pour l'an prochain. L'objectif, c'est de m'adapter au rythme, de disputer de belles courses par étapes d'une semaine.
Quelles courses vous font rêver ?
R.S: Bien sûr le Tour de France, Paris-Nice, les classiques comme Liège-Bastogne-Liège. Mais avant de rêver, il faut d'abord travailler.
Avez-vous été contacté par des équipes françaises ?
R.S: Non, à aucun moment.
Comment l'expliquez-vous ?
R.S: L'an dernier je n'avais pas ce niveau-là. La fondation Euskaltel-Euzkadi m'a proposé de les rejoindre, ils cherchaient des Basques français. Là-bas, on fait bien les choses, on met tous les moyens à notre disposition, ça m'a permis de bien progresser.
Et l'équipe de France ?
R.S: Ils m'ont super bien intégré. J'ai découvert de super mecs, qui m'ont beaucoup aidé, je ne l'oublierai pas.
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