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"Une belle récompense"

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/07/2009 à 10:00 GMT+2

Frustré par sa deuxième place à Arcalis derrière Brice Feillu, Christophe Kern a vite digéré sa déception. Il y a même puisé une source de motivation pour repartir de plus belle samedi. Au courage, le coureur de Cofidis est allé chercher le maillot à pois. Avec une petite idée derrière la tête.

On pensait que David Moncoutié partirait à la conquête du maillot à pois. Finalement, Cofidis le récupère, mais grâce à vous...
Christophe KERN : Le maillot à pois est depuis le départ un objectif pour l'équipe Cofidis. Au départ c'était effectivement plutôt pour David, mais il n'a pas encore marqué de points. C'est une question de circonstances aussi.
Est-ce dans cette optique que vous avez fait l'effort de sortir dans le Port d'Envalira?
C.K. : Oui, j'étais très motivé ce matin. Dans le premier col, je me suis fait violence. Ca a fait mal aux jambes mais en haut je suis allé chercher les points devant Egoi Martinez, j'étais content. Après, je ne savais pas si Casar pouvait me passer devant ou pas. Mais j'ai le maillot pour cinq points. C'est super. C'est une belle journée et une belle récompense pour moi.
Ce maillot peut-il devenir un objectif pour vous?
C.K. : Oui, pourquoi pas. Je vais essayer de le ramener à Paris. Pour aller le chercher et pour le garder, il faut attaquer et passer la journée devant. Il n'y a pas de miracle. Je ne peux pas attendre le dernier col et monter avec les meilleurs, je n'en suis pas capable. Je dois essayer d'engranger des points en m'échappant et en faisant les sprints au sommet comme aujourd'hui. Le maillot à pois, c'est le maillot de ceux qui sont devant.
Partir en quête du maillot à pois, n'était-ce pas aussi une façon d'effacer la déception de votre deuxième place à Arcalis?
C.K. : C'est vrai qu'en passant la ligne, sur le coup, la déception l'a emporté. Après, le soir, je me suis quand même dit que j'avais fait une belle course. Faire deuxième au sommet d'Arcalis, c'était presque inespéré au départ pour moi. Mais Brice avait très bien couru et j'étais un peu surveillé dans le final. Pourtant, j'avais fait une belle journée.
Mais votre performance était passée un peu inaperçue...
C.K. : C'ets vrai. Tout le monde ne parlait que de Brice et de Contador; Quand je suis sorti dans le final derrière Brice, Contador a attaqué au même moment, alors les caméras étaient braquées sur lui, c'est normal. Personne n'a vu que j'étais revenu tout près de Feillu. Je n'ai même pas eu le prix de la combativité et je n'ai même pas eu droit au podium. Mais ça m'a encore plus motivé.
Votre esprit offensif se trouve enfin récompensé...
C.K : J'avais annoncé que je viendrai sur ce Tour sans aucune ambition au classement général, mais que j'attaquerai des que les sensations seraient bonnes, que ce soit en plaine ou en montagne. Pour l'instant, ça va bien. J'ai eu deux journées un peu difficiles où les sensations n'étaient pas bonnes. J'étais dans les voitures. Puis c'est revenu. Depuis l'arrivée dans les Pyrénées, ça me sourit. On va essayer de continuer comme ça.
Physiquement, comment vous sentez-vous après ces deux journées éprouvantes?
C.K. : Ca va. Dans le dernier col, je me suis mis ans un gruppetto pour rentrer tranquille à la maison. Je vais essayer de bien récupérer.
Avez-vous ciblé une étape d'ici Paris?
C.K. : Il y a l'étape de Colmar. Je serai très motivé, c'est chez moi. Tout le monde sera là pour venir me voir.
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