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"Pas besoin d'être Nobel"

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/07/2009 à 07:45 GMT+2

Lance Armstrong (Astana) est le seul, parmi les grands favoris du Tour 2009, à ne pas avoir été piégé par la cassure survenue lundi à 30km de l'arrivée de la 3e étape. Satisfait de cette bonne opération, l'Américain estime pourtant qu'il n'a fait qu'appliquer une règle simple: être devant...

Comment avez-vous vécu cette journée?
Lance ARMSTRONG : C'était une journée très nerveuse. Une étape piégeuse. Il y a eu du vent de travers toute la journée. Tout le monde était tendu. Nous savions tous que le vent allait être un facteur important. Il fallait être attentif.
Attendiez-vous une opportunité de ce type?
L.A. : Non, j'essayais simplement de rester le plus haut possible devant pour éviter les problèmes. Toute l'équipe Columbia était devant. Je ne crois pas que c'était une attaque délibérée de leur part. Ils ne voulaient pas provoquer de bordure, juste revenir sur l'échappée. Ce n'était pas une embuscade. Puis il y a eu un carrefour avec un rond point et juste après, cette cassure est arrivée.
Et Contador n'était pas devant...
L.A. : Ce n'était pas mon objectif. Je me suis retourné, j'ai été surpris de voir qu'il y avait un écart. Les Columbia roulaient tous ensemble devant. Je me suis contenté de suivre le mouvement. Sur une journée de ce genre, vous êtes content de vous retrouver au bon endroit.
Est-ce votre expérience qui a parlé aujourd'hui?
L.A. : Il faut être bien placé. L'expérience joue aussi. Il faut un peu de chance, également. Vous savez, Juste avant le virage dont je parlais, je me trouvais 20 places plus bas dans le peloton. Je sentais le truc arriver. J'ai piqué un sprint pour remonter dans les premières positions et ça a cassé à ce moment là. Quand tu observes le vent et que tu vois qu'un virage se présente, il n'y a pas besoin d'être prix Nobel pour savoir qu'il faut aller devant. J'ai gagné le Tour de France sept fois, ça n'aurait pas de sens pour moi de ne pas courir devant.
Faut-il s'attendre à d'autres bordures de ce genre après le contre-la-montre par équipes?
L.A. : Ce qui est sûr, c'est que jusqu'aux Pyrénées, le vent jouera un rôle dans toutes les étapes. Il faut faire attention.
Pensez-vous avoir marqué des points par rapport à vos adversaire?
L.A. : J'ai gagné un temps précieux mais probablement pas significatif sur les trois semaines de course. J'ai profité des circonstances. J'avais Popovych et Zubeldia avec moi, et aucun autre favori pour le classement général devant. C'était donc une bonne situation.
Vous êtes troisième au général désormais. Vous pourriez vous retrouver en jaune mardi soir...
L.A. : Je ne sais pas. Je pense que l'équipe Saxo Bank sera forte dans le chrono. Je suis tout de même à 40 secondes de Cancellara. Mais il ne faut jamais dire jamais.
Comment voyez-vous de chrono par équipes?
L.A. : Il va être dur, très technique. Assez différent je crois des contre-la-montre par équipes que nous avons disputés par le passé sur le Tour. Il faudra avoir beaucoup de cohésion au sein de l'équipe. Il faudra être performant à neuf, pas à sept ou huit.
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