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"Une dynamique positive"

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/07/2009 à 19:30 GMT+2

Vainqueur de quatre étapes du Tour de France 2008, Mark Cavendish espère faire aussi bien cette année. Sûr de soi, à la limite de l'arrogance parfois, le sprinteur britannique de Columbia explique les clés de sa réussite. Et à ses yeux, il n'y en a pas. Les victoires n'appellent que les victoires.

Votre Tour 2008 s'est soldé par quatre victoires d'étapes. Quel est votre objectif en 2009 ?
M.ark CAVENDISH: C'est vrai qu'après avoir remporté quatre étapes l'an dernier, c'est difficile d'imaginer faire aussi bien cette année. Le Tour de France est quelque chose de vraiment exceptionnel. C'est une réelle joie de pouvoir y participer. Ce qui est sûr c'est que je veux y aller pour y gagner de nouveau le plus d'étapes possibles. Et même si je n'en gagne qu'une seule, je serais tout de même satisfait.
Estimez-vous qu'une victoire sur le Tour de France a plus de répercussions que n'importe quelle autre course ?
M.C. : Pour les gens qui apprécient le vélo, le Tour est la plus grande épreuve cycliste sur la planète. Les personnes qui ne s'intéressent pas au vélo en règle générale regardent le Tour de France. Donc, remporter une étape est quelque chose de vraiment important. Pas seulement dans le cyclisme, mais également dans le sport en général. J'aimerais marquer l'histoire de mon sport. Le vélo est un sport que j'aime. J'ai grandi avec. Etre cité à côté de grands noms qui ont marqué l'épreuve est quelque chose d'énorme.
Que ressentez-vous quand vous abordez un sprint lors d'une arrivée ?
M.C. : La seule émotion que je ressens au moment du sprint, c'est l'envie de franchir la ligne en premier. C'est la seule chose à laquelle je pense. C'est quelque chose de naturel de n'avoir que ça en tête. On n'a pas le temps de réfléchir à autre chose. N'importe quel coureur qui gagne une course vous dira qu'après une victoire le sentiment est extraordinaire, le sentiment du travail accompli. Nous travaillons pour vivre de tels moments. C'est pour ça que nous faisons ce sport.
La première étape de plaine du Tour devrait être marquée par la présence du vent. Comment se met en place votre équipe dans les derniers kilomètres ?
M.C. : Quand on regarde notre équipe, on s'aperçoit qu'on a la chance d'avoir énormément de coureurs disparates qui peuvent s'adapter à divers situations de courses. L'objectif, c'est de franchir la ligne en premier. Le nom du coureur importe peu. Il n'y a pas d'instructions pendant la course. Quand l'équipe travaille pour moi, cela se fait naturellement. Les automatismes sont là. On n'a pas besoin de travailler ça à l'entraînement. La seule chose à faire c'est de me lancer devant, dans les meilleures dispositions possibles. Quand l'arrivée est au sommet, c'est à un grimpeur d'être devant.
Estimez-vous que la concurrence nourrit un sentiment d'infériorité quand il s'agit de vous affronter ?
M.C. : Dès le départ d'une course, si vous estimez être capable de battre n'importe quel autre coureur, vous partez avec un avantage psychologique.
Suivez-vous les performances de vos adversaires ?
M.C. : Quand vous commencez à vous pencher sur la course des autres, vous cessez de vous concentrer sur votre propre performance. Mon job, c'est d'être le plus prompt possible, de franchir la ligne en premier après m'être assuré que personne d'autre n'est plus rapide que moi. Je ne me concentre que sur ça, que sur ma performance. Celle des autres ne m'intéresse pas.
Lors du dernier Tour d'Italie, vous avez porté le maillot rose après votre victoire lors du chrono par équipes. Le Team Columbia semble avoir de réelles dispositions dans cet exercice...
M.C. : C'est vrai que notre organisation est parfaite. Nous savons tous ce que nous devons faire pour être le plus rapide possible. Nous n'avons pas à nous entraîner pour les sprints, nous n'avons pas à nous entraîner pour les chronos par équipes. Seule, la motivation pour notre sport nous suffit pour nous surpasser. Quand vous avez l'envie d'aller vite, que votre équipe aille vite, les résultats sont souvent là.
Votre équipe a encore prouvé cette année qu'elle était capable sur tous les terrains. Estimez-vous qu'une victoire en appelle une autre ?
M.C. : Absolument. Mais c'est facile à expliquer. Quand vous gagnez des courses, vous accumulez de la confiance. Et quand vous êtes confiant, c'est plus facile pour vous imposer. C'est une dynamique positive.
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