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Chavanel: "Une victoire"

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/07/2009 à 09:30 GMT+2

Transfuge de Cofidis à l'intersaison, Sylvain Chavanel court désormais pour la formation Quick Step. Sous ses nouvelles couleurs, le Français souhaite faire aussi bien en 2009 qu'en 2008 sur le Tour de France. Et pourquoi ne pas viser le maillot à pois.

SYLVAIN CHAVANEL, vous avez remporté une étape lors du dernier Tour de France. Avez-vous pu vous rendre compte qu'une victoire sur le Tour est plus importante que les autres succès décrochés durant votre saison ?
S.C. : C'est vrai que le Tour, c'est la vitrine. C'est la course qui est la plus médiatisée. Cela a forcément un impact très important. Quand vous gagnez une victoire d'étape sur le Tour, on a l'impression que votre saison est réussie. Vous pouvez faire un très bon début ou une très bonne fin de saison, une victoire d'étape sur le Tour écrase un peu tout ça.
Ne déplorez-vous pas l'attente parfois trop forte du public et de la presse auprès des coureurs français sur le Tour, sans regarder ce qui a été fait avant ?
S.C. : Je n'ai jamais dit que je laissais tomber le classement général. Après s'il y a l'opportunité de me glisser dans une grande échappée comme j'ai pu le faire auparavant, je n'hésite pas. J'ai un exemple en tête : En 2006, je me suis retrouvé aux côtés d'Oscar Pereiro, qui a gagné son Tour de France après avoir repris 30 minutes aux meilleurs. Donc si le scénario se reproduit, et que j'ai l'opportunité de défendre une place au général, je le ferais évidemment. Mais l'objectif numéro un, c'est de gagner une étape, faire des choses que je sais faire, pourquoi pas gagner le maillot à pois et le garder le plus longtemps possible.
Quel est votre rôle au sein de la Quick Step ?
S.C. : Mon rôle c'est d'offrir à mon équipe une victoire, au minimum. On a vu que l'an dernier, Quick Step a dû attendre l'ultime étape pour en décrocher une (victoire de Geert Steegmans sur les Champs-Elysées). Ce n'était pas un Tour de France euphorique, par rapport à ce qu'à pu faire mon ancienne équipe (Cofidis). Cette année, j'espère briller de nouveau sous mes nouvelles couleurs. Et pourquoi ne pas porter le maillot jaune ou le maillot à pois...
Vous évoquez le maillot à pois. Dans les Pyrénées, il y a des étapes qui vont offrir de gros points pour la montagne...
S.C. : C'est vrai que pour briller au classement de la montagne, il faut cibler les étapes qui proposent le plus de points. Il y a un coureur qui le faisait parfaitement, c'était Richard Virenque. Apparemment, il y a pas mal de Français qui visent ce maillot à pois. Me concernant, ce que je souhaite à tout prix, c'est une victoire d'étape. Le maillot est secondaire. Confirmer ce que j'ai fait l'année passée...
Vous avez quitté Cofidis pour Quick Step à l'intersaison. Comment s'est passé ce changement et surfez-vous sur la vague de confiance accumulée la saison dernière ?
S.C. : La confiance est toujours là. L'année dernière, c'est vrai que j'ai gagné beaucoup de course avant le Tour de France. Cette saison, je n'en ai gagné qu'une seule, lors de Paris-Nice, mais c'était une très belle. Avec Quick Step, j'ai bataillé lors des classiques. Je me suis donné à fond lors du début de saison. Il me fallait un temps de récupération assez important. J'ai repris lors du Tour de Catalogne en progressant. Dans la foulée, j'ai effectué un stage pour préparer les étapes de montagne. Puis il y a eu le Tour de Suisse.
Quelles sont les différences entre la Quick Step, une grosse écurie du peloton, et vos anciennes équipes, avec tout le respect qu'on leur doit ?
S.C. : C'est une structure différente. Au niveau palmarès, c'est autre chose, c'est sûr. Mais à la base, on fait tous le même métier. On s'entraîne, on fait des heures de selle, on fait tous la même chose. Après, c'est parfois l'organisation qui change. Le changement d'air met parfois du neuf dans la tête aussi.
Et puis il y a une certaine culture de la gagne dans votre équipe...
S.C. : Surtout dans les classiques, c'est vrai. Dans notre équipe, on a des guerriers, qui ont ça en eux. Pour sortir d'un tel groupe, il faut se surpasser, se sur-motiver. Et c'est ce qu'il me fait avancer aussi.
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