© Nicolas Tavares |
Samuel, comment as-tu abordé cette troisième saison avec le CAC?
" Comme les années précédentes, j'ai accentué mon travail foncier. Je ne fais pas de grosses sorties - seulement le matin puisque je travaille l'après-midi -, mais je vais rouler quatre à cinq fois par semaine avec en point d'orgue les week-ends, quand je ne travaille pas. Là je fais entre 250 et 300 bornes... En fait, à titre d'exemple, une semaine type se décompose comme ça: 8-11h, vélo du lundi au mercredi; 12h-20h, boulot au commissariat de Bourges et le vendredi,je roule de 7h40 à 10h puis travail de 12 à 20h. Du coup, j'en suis à 3.700 bornes, ça fait peut-être beaucoup,mais j'en ai besoin. Surtout mentalement... "
Des charges de travail habituelles?
" En fait, chaque hiver, je roule un peu plus que l'année précédente. A vrai dire, j'aime partir sur de bonnes bases sportives et psychologiques. Je me dis que j'ai bien travaillé et que ça doit payer. Maintenant, j'ai hâte que la saison commence. Non pas pour accrocher un dossard, mais plutôt pour retrouver mes coéquipiers durant le stage que l'on va faire à Anglet. Il s'annonce riche en surprises. Et pas seulement sportives... "
L'autorisation aux coureurs de plus de 26 ans de participer à la Coupe de France des clubs a-t-elle modifié tes objectifs?
" Puisque les vieux ont maintenant le droit d'y participer, mes ambitions vont se porter sur elle. Et comme le Blois CAC 41 a été retenu une fois encore en DN1, je me dois de réaliser de bons résultats dans les manches. Ce qui est dommage, c'est que l'une des manches (la Gainsbarre) tombe au même moment que le Tour du Loir-et-Cher. Je pense malgré tout faire l'impasse sur le TLC pour me concentrer sur cette manche. "
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