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"Paolo est formidable"

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/09/2008 à 08:00 GMT+2

Sacré champion du monde dimanche à Varèse, Alessandro Ballan a rendu hommage au sens du sacrifice du leader de la Squadra, Paolo Bettini, marqué de trop près. Il avoue avoir eu envie de pleurer lorsque le Toscan a annoncé sa retraite, à la veille de la co

Commencez-vous à réaliser ?
Alessandro BALLAN : C'est un rêve qui devient réalité. Je savais que j'étais fort mais je ne m'y attendais pas. Un Mondial, c'est toujours difficile. Et puis ce matin, on était tous parti pour Paolo (Bettini), mais il était malheureusement le plus contrôlé. Il nous a alors laissé partir tous les trois (avec ses compatriotes Cunego, 2e, et Rebellin, 4e, dans l'échappée décisive, ndlr), c'est un comportement admirable. Paolo c'est vraiment quelqu'un de formidable.
Bettini trop surveillé, vous étiez alors le plan B ?
A.B. : Samedi soir, lors de la réunion, on n'avait pas établi de plan B. C'est un plan B qui s'est décidé sur la route. On voulait tout donner pour Paolo, il était vraiment très bien, mais il avait toute l'équipe d'Espagne sur le dos. On s'est donc retrouvés plus libres (avec Cunego et Rebellin, ndlr). Comme on avait fait tous les trois la Vuelta, on était les possibilités d'alternative.
Bettini avait annoncé samedi soir que le Mondial serait la dernière course de sa carrière. Cela vous a marqué ?
A.B. : Quand il me l'a annoncé, j'ai eu envie de pleurer. On était rivaux mais amis. Cela fait quatre ans que je le côtoie en sélection. Cela a été une douche froide (pour l'équipe), mais après une nouvelle réunion, on était tous unis et aussi forts qu'avant.
Quand avez-vous décidé d'attaquer ?
A.B. : Je connaissais l'arrivée, je pensais une action de ce genre (un démarrage à 3 km de la ligne, ndlr) possible. Quand j'ai vu que j'avais un peu d'avance, quand j'ai entendu la clameur des tifosi, cela m'a donné des forces supplémentaires pour aller jusqu'au bout parce que c'était vraiment difficile.
Quand avez-vous compris que vous étiez champion du monde ?
A.B. : J'ai d'abord pensé à ne pas me faire reprendre, à aller le plus vite possible, à tout donner. Et puis à 500m de l'arrivée, je me suis retourné et j'ai commencé à imaginer le maillot arc-en-ciel sur mes épaules.
Qu'est-ce qui va changer maintenant pour vous ?
A.B. : Je serai plus connu, c'est logique. Mais je suis une personne sereine, tranquille, et j'espère rester le même. Et puis j'ai un contrat avec l'équipe Lampre avec laquelle je compte bien rester.
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