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"J'ai beaucoup appris"

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/07/2008 à 15:00 GMT+2

Sacré meilleur jeune du Tour de France pour sa première participation, Andy Schleck (CSC) a marqué les esprits. Pour beaucoup, le Luxembourgeois aurait pu viser bien plus haut s'il avait joué sa carte. Mais Andy a le temps. Il a observé, appris, et retenu

Andy, quel sera votre meilleur souvenir pour votre premier Tour de France?
Andy SCHLECK : Si je devais choisir un seul moment, ce sera la montée de l'Alpe-d'Huez. Monter l'Alpe comme ça, avec les meilleurs coureurs du monde, devant autant de supporters luxembourgeois, c'était incroyable. C'est le moment le plus fort. Ces 10 kilomètres sont passés presque trop vite, comme si ça n'avait duré que dix minutes.
Inversement, quel a été le plus mauvais moment de ces trois semaines?
A.S. : Mon étape à Hautacam. C'était très dur. J'ai pris une fringale et j'ai perdu beaucoup de temps. Mais je n'ai jamais perdu le moral. Si tu veux devenir un grand champion, il faut passer par ce genre de défaillances. Il faut en profiter pour ne plus commettre les mêmes erreurs à l'avenir.
Qu'avez-vous appris principalement?
A.S. : De bien manger et de bien boire tout le temps ! Non sérieusement, j'ai appris énormément de choses, essentiellement grâce à toute l'équipe CSC. On a vu un énorme travail de notre équipe. Je crois que si on prend chacun des neuf coureurs de notre effectif, nous pouvons tous être leaders. Nous étions très unis, c'est le secret de notre réussite. Nous sommes une bande de copains. Le soir, ensemble, on rigole bien.
A l'Alpe-d'Huez, vous sembliez très fort. Ce jour-là, vous avez marqué els esprits et pris date pour l'avenir. En êtes-vous conscient?
A.S. : Je me sentais très bien à l'Alpe d'Huez c'est vrai, mais je crois que je me sentais presque mieux la journée précédente. Dans la montée de la Bonnette, là, je me sentais vraiment très costaud. Globalement, dans toute la traversée des Alpes, j'ai eu d'excellentes sensations. L'Alpe-d'Huez, c'est grand, j'aimerai gagner cette étape au moins une fois dans ma carrière. Je reviendrai là-bas pour y gagner. Un jour
N'avez-vous pas des ambitions encore plus élevées sur le Tour?
A.S. : Je garde les pieds sur terre. Je suis encore très jeune. J'ai beaucoup appris pour mon premier Tour. Mais j'ai encore beaucoup à apprendre et beaucoup de travail. Je reviendrai l'année prochaine, et j'essaierai de faire mieux. Pour le reste, je ne veux pas fixer une date, ce n'est pas mon genre.
On a beaucoup critiqué la tactique de l'équipe CSC dans les Alpes. Finalement, l'option Sastre était la bonne...
A.S. : Il y a toujours beaucoup de gens pour critiquer, mais il faut toujours attendre la fin du Tour pour tirer des conclusions. Je crois qu'à l'arrivée, ces critiques n'étaient pas justifiées...
Ce dimanche, c'était la fête pour l'équipe CSC et Carlos Sastre?
A.S. : Oui, nous sommes heureux pour Carlos. C'est génial d'arriver comme ça sur les Champs-Elysées.
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