"Ce n'est pas réussi"

J.P. : Avant tout, je dois dire que j'ai voulu prendre du plaisir sur le chrono de samedi car c'était le dernier avec Bouygues Telecom. Concernant le bilan de l'équipe, il faut être réaliste : il n'est pas bon. On ne peut pas dire qu'on a réussi notre Tour quand on n'a pas gagné d'étapes. On a été présents sur certaines, mais on n'a pas réussi à conclure.

J.P. : C'est vrai qu'il faut aussi retenir qu'il y a eu de bons moments. Je fais 3e à Plumelec. Je me suis souvent montré. On a été tout près à Toulouse. On a eu quelques jours le maillot à pois avec Thomas (Voeckler) aussi. Il y a eu de bons moments mais l'objectif, c'était de gagner une étape. Et alors que les Champs-Elysées se profilent, on n'en a toujours pas gagné une seule. Cela ne peut pas être un bon résultat pour nous.

J.P. : Avant le début du Tour, je me posais la question si je devais partir ou non. Ce qui m'a motivé, c'est de courir pour une équipe du rang de Quick Step et la possibilité de voir autre chose de plus grand. Ca ne servait à rien de partir pour partir. Je souhaitais partir pour voir quelque chose de plus grand. A mes yeux, Quick Step est une équipe plus grande que Bouygues Telecom.

J.P. : Je ne m'en vais pas fâché. Je ne pars pas avec de l'amertume. Je suis très heureux de partir et je suis très fier d'avoir porté le maillot de Bouygues Telecom durant neuf ans. J'espère que je ferai de belles choses l'an prochain, que je pourrai offrir de belles victoires à mon futur employeur.

J.P. : Compris ou pas compris, je ne sais pas. En tout cas, ça s'est bien passé. C'est ce qui importait le plus pour moi. Après, il y a toujours une déception quand son coureur s'en va. Ce qui est bien, c'est que l'encadrement a bien pris mon départ. C'est le principal…