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"Si j'ai l'autorisation…"

Eurosport
ParEurosport

Publié 23/07/2008 à 11:00 GMT+2

A l'arrivée de la 16e étape à Jausiers, Andy Schleck s'est emparé du maillot blanc de meilleur jeune. Le frère du maillot jaune ne souhaite pas sortir de son rôle de lieutenant chez CSC, mais aimerait bien succéder à Frank à l'Alpe-d'Huez mercredi.

ANDY SCHLECK, votre frère Frank est maillot jaune depuis trois jours. Cela vous change-t-il, vous et lui ?
A.S. : Non, ni l'un ni l'autre. Frank a prouvé qu'il était plus fort que les années précédentes. Cela vient avec l'expérience. Vous savez, on a beaucoup travaillé cette saison pour arriver là où on se trouve aujourd'hui. Là, on est présent et on est en pleine forme. Dimanche puis mardi, on a montré que notre équipe était forte.
On vous voit depuis le début des Alpes vous sacrifier pour Frank et Carlos Sastre. Allez-vous jouer votre carte personnelle mercredi à l'Alpe d'Huez ?
A.S. : Non, je n'ai pas de carter personnelle à jouer. Je suis uniquement là pour aider Frank et Carlos, surtout en montagne. Je dois les accompagner le plus loin possible pour maintenir la pression sur leurs adversaires. C'est tout. Dimanche, je les ai aidés mais il ne faut pas oublier que c'était la journée la moins difficile des Alpes. Ce mardi, dans l'ensemble, cela a été même si on n'a pas fait de différences avec les autres favoris. L'Alpe-d'Huez sera l'étape la plus difficile.
Frank a gagné à l'Alpe-d'Huez il y a deux ans. Cela serait une belle histoire de lui succéder, non ?
A.S. : Oui, c'est sûr. Mais on en parlera au moment de la course. Si j'arrive avec les premiers en bas des lacets, en bonne position, et que j'ai les mêmes jambes que dimanche, pourquoi pas. Après, il faut que j'aie l'autorisation d'y aller. J'ai monté l'Alpe-d'Huez à 10 ans avec mon frère et mon père. C'est un col que je connais bien. Cela dépendra de la situation de la course. On risque d'être supporté par de nombreux supporters. La motivation sera décuplée.
Denis Menchov a perdu du temps dans la descente vers Jausiers, mardi. Est-ce que sa chute dimanche a été un tournant de ce Tour de France ?
A.S. : Non, ce n'était pas une chute importante. Il s'est vite relevé. Les autres étaient derrière. Quand il est reparti, il n'avait pas perdu beaucoup de temps. Personnellement, j'étais presque dans sa roue, à 10m derrière lui, et j'étais entrain de revenir sur lui. Je ne pense que s'il n'avait pas chuté, Denis serait parti pour de bon. Quand il est tombé, on s'est comporté en gentlemen. Sans se le dire. C'est quelque chose de normal. Quand quelqu'un tombe, on n'attaque pas. J'ai été marqué par ce qu'il s'est passé après la chute d'Oscar Pereiro dans la descente du col Agnel. Il y avait une échappée qui avait dix minutes d'avance, mais certains coureurs ont tout de même attaqué dans la descente. Cela ne se fait pas. Je voulais aller leur dire qu'ils faisaient n'importe quoi, mais ce n'est pas mon rôle. Je ne comprends pas ce genre de comportements. C'était juste pour faire le show devant la télévision, je pense. Ridicule…
Aujourd'hui, vous êtes maillot blanc et votre frère maillot jaune. Cela doit être une fierté pour vous mais également pour votre père
A.S. : Je n'ai jamais pensé pouvoir prendre le maillot blanc alors que Frank est déjà en jaune. C'est un très grand plaisir mais je sais que c'est un cadeau pour ce mardi ou mercredi. La stratégie, c'est de travailler pour l'équipe, pas de défendre le maillot. Mais c'est vrai que c'est une photo qu'on voudrait garder pour l'album de famille car c'est exceptionnel. Le plus important, c'est le maillot jaune de Frank.
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