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Menchov: "Je me sens fort"

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/07/2008 à 11:00 GMT+2

C'est un Denis Menchov souriant et détendu qui s'est présenté à la presse lundi lors de la journée de repos. Ses adversaires sont prévenus : le Russe de la Rabobank, qui a chuté dimanche, est en pleine forme et n'a peur de personne.

DENIS MENCHOV, dimanche, vous avez été victime d'une chute après avoir attaqué dans l'ultime ascension. Comment allez-vous ?
D.M. : Tout va bien. C'est le vélo. Parfois, on est malchanceux. La chose la plus importante que je retiens, c'est que je me sentais bien… jusqu'à la chute. (rires). Après la chute, j'ai su revenir sur le groupe des favoris, sans trop forcer. Avec Sastre et Kohl, on a bien roulé pour reprendre du temps à Evans et Schleck. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas blessé. Je n'ai rien d'important en tout cas. J'ai quelques égratignures sur le bras, comme vous pouvez le voir. Il y en a d'autres plus importantes. Celles-ci, je ne peux pas vous les montrer…
Comment appréhendez-vous les deux étapes de montagne à venir ?
D.M. : La situation est agréable à vivre pour nous. En ce moment, je me sens vraiment bien, vraiment fort. Je n'ai pas encore établi de plan tactique pour les deux étapes dans les Alpes. Elles seront toutes les deux très importantes. Courir dans les Alpes est toujours quelque chose de spécial. C'est une confiance… (il se reprend et cherche ses mots) … une atmosphère différente. Tout peut arriver.
Peut-on imaginer aisément vous revoir à l'attaque mardi et/ou mercredi ?
D.M. : Bien sûr. Il y a encore d'autres étapes décisives. L'arrivée à Prato Nevoso n'était pas déterminante car pas très difficile. Mardi et mercredi, cela sera clairement plus compliqué. Je fais partie d'une équipe néerlandaise et les Néerlandais sont souvent très présents dans les Alpes. Cela compte énormément pour eux.
Pensez-vous pouvoir prendre le maillot à l'arrivée à l'Alpe d'Huez ?
D.M. : Je ne sais pas. Tout est possible. Je connais un peu cette montée car je l'ai grimpée trois fois en course et une fois à l'entraînement. C'est là que le Tour risque de se jouer.
Quel est votre adversaire le plus sérieux pour le classement général ?
D.M. : Ils le sont tous. En tout cas, parmi les six premiers du général, ils sont tous à craindre. Carlos Sastre est spécialiste des courses de trois semaines. C'est un homme qui a beaucoup d'expérience, plus que les autres. Je le redis mais je me sens fort. Cadel Evans est un très bon rouleur, mais je ne pense pas qu'il soit plus fort que moi en contre-la-montre après trois semaines de course. J'ai moins d'une minute de retard sur lui. Tout est jouable. Pour moi, ce sont les deux grands favoris. Même s'il ne faut pas négliger Kohl qui est très bon. Personnellement, j'espère pouvoir gagner le Tour. Je n'ai peur de personne même si je respecte tous mes adversaires.
Votre compatriote Vladimir Efimkin n'est pas loin de vous au général. Le surveillez-vous ?
D.M. : Non, pas plus qu'un autre. En France, je sais qu'il est connu, sûrement plus que moi car il court dans une équipe française. De mon côté, je fais juste mon job. Je ne regarde pas les autres coureurs, qu'ils soient russes ou étrangers.
On vous sent plus détendu, sûr de votre fait. Avez-vous changé quelque chose dans votre préparation ?
D.M. : Très honnêtement, non. Vous savez, j'ai 30 ans. J'ai gagné de l'expérience au fil des années. Quand vous débutez votre carrière et que vous participer à votre premier grand tour, être devant n'est pas une chose facile à gérer.
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