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Sastre: "Prendre du temps"

Eurosport
ParEurosport

Publié 21/07/2008 à 22:00 GMT+2

Sixième à 49 secondes du leader Frank Schleck, Carlos Sastre est encore en course pour la victoire finale sur les Champs-Elysées. L'Espagnol de la CSC, qui a conscience de figurer dans une équipe homogène, monte en puissance.

CARLOS SASTRE, vous figurez dans une équipe qui est forte sur le plat et en montagne ? Cela vous donne-t-il encore plus de confiance en vous ?
C.S. : C'est vrai qu'aborder un Tour de France avec une telle équipe me donne énormément de tranquillité. Par exemple, sur le plat, le vent de côté peut être usant pour des coureurs de mon gabarit et il est bon d'avoir des coéquipiers capables et doués pour te ramener sans effort à l'avant du peloton. Avoir des coureurs comme Fabian (Cancellara), comme Kurt (Arvesen), Jens (Voigt), Stu (Stuart O'Grady), est un plus.
C'est-à-dire ?
C.S. : Cela est rassurant car ils viennent me chercher et me ramènent à l'avant du peloton. Quand on arrive dans la montagne, on est beaucoup plus frais moralement et mentalement et cela te facilite la vie. Comme on l'a vu à Hautacam ou dans l'étape de dimanche, nous montrons de l'agressivité et cela nous rend encore plus confiants. Nous sommes forts sur tous types de terrain dans cette course. Ainsi, tu économises des forces. Ce soutien est évidemment un avantage.
Six coureurs se tiennent en 49 secondes. Quels sont vos rivaux les plus dangereux, ceux qui vous ont impressionné, et enfin ceux que vous n'attendiez pas à ce niveau ?
C.S. : La première surprise même si ce n'en est pas une réellement est Bernhard Kohl. Il est deuxième au classement général. C'est un coureur que je suis depuis longtemps et il a toujours été présent. Il n'a jamais fait de top dix dans le Tour de France mais en a été très proche. Cela veut dire qu'il a acquis de l'expérience. Il fait pour l'instant un très bon Tour. L'autre surprise est Christian Vandevelde. C'est un ancien coéquipier. Dans les contre-la-montre, il est très efficace. Il faudra donc lui prendre du temps dans la montagne. Ensuite, il y a tous les coureurs qui étaient a priori attendu à ce niveau-là. C'est entre ces six coureurs que se jouera le résultat final de la course.
Il semble que votre collaboration avec Frank et Andy a été efficace en montagne.
C.S. : Oui, car nous avons le même but qui est de gagner du temps sur Cadel Evans et Denis Menchov. Je pense que la tactique de la CSC dimanche a été très bonne, très décisive. Et à la fin, nous avons obtenu le résultat que nous cherchions. On ne sait jamais combien de temps peut-on prendre mais tout gain, aussi minimum soit-il, est toujours bon à prendre.
Selon vous, dans la montagne, combien de temps allez-vous prendre à vos rivaux en montagne qui sont censés être meilleurs que vous en contre-la-montre ?
C.S. : Le maximum possible. Il faut leur prendre le plus de temps possible car même si ce ne sont pas de purs spécialistes du contre-la-montre, nous perdons beaucoup de temps sur eux lors de l'effort chronométré et si nous voulons gagner le Tour de France, nous devons nous offrir une sécurité maximale.
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