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"Laissez-moi en profiter"

Eurosport
ParEurosport

Publié 21/07/2008 à 11:30 GMT+2

Nouveau maillot jaune du Tour de France, Frank Schleck (CSC) sait que sa marge de manoeuvre sur la concurrence est trop faible pour rêver d'un sacre à Paris. Il devra creuser des écarts plus importants. Mais le Luxembourgeois ne veut pas voir si loin. Pou

Cela fait cinq étapes que vous étiez à une seconde d'Evans. Ce maillot jaune est un peu celui de la patience...
Frank SCHLECK : C'est vrai, je l'avais manqué pour une seconde à Hautacam il y a quelques jours Aujourd'hui j'en ai sept d'avance je ne peux être que ravi par la situation actuelle.
Comment avez-vous vécu la dernière ascension?
F.S. : La dernière montée a été extrêmement rapide et difficile. Le train d'enfer d'Andy a mis tout le monde dans le rouge. Ce qu'il a fait aujourd'hui, c'est du grand art. Sans lui, on n'aurait pas pu faire ça. En fait, on a montré qu'on était une équipe très homogène, qui se trouve bien sur tous les terrains, sur le plat ou dans la montagne. Andy a fait le tempo, Carlos a fait une bonne opération au classement général et moi je prends le jaune. C'était le plan de l'équipe ce matin (dimanche), ça a fonctionné comme prévu.
Vous avez attendu les derniers instants pour lâcher Evans...
F.S. : Cadel est resté dans ma roue dans la dernière ascension. Je devais rester calme car il calquait sa montée sur la mienne, et je n'étais pas forcément bien à ce moment là. On a attendu les cinq derniers kilomètres pour lancer des attaques. Quand Carlos a attaqué la seconde fois, je me suis dit que c'était génial pour son général, même si c'était risqué de laisser partir Denis Menchov et Bernhard Kohl. Mais on ne peut pas gérer toutes les attaques. Nous sommes des hommes, pas des machines.
Vous équipe donne l'impression de pouvoir s'imposer sur n'importe quel terrain...
F.S. : Je suis entièrement d'accord avec ça. On est effectivement bien sur tous les terrains. Sur le plat, on a gagné avec Kurt-Asle Arvesen. Quand il y a du vent, on sait comment gérer les difficultés et dans la montagne, on a encore prouvé aujourd'hui qu'on savait y faire.
La chute d'Oscar Pereiro a dû vous toucher plus que n'importe qui, non?
F.S. : C'est vrai que ça m'a rappelé quelques mauvais souvenirs. Lors du Tour de Suisse, j'ai été victime d'une chute similaire. J'espère avant tout qu'Oscar va bien. Je suis content qu'il n'ait rien au fémur comme ça a été annoncé juste après sa chute. Le peloton est une grande famille et quand l'un de nous tombe, cela nous affecte forcément. On court tous les uns contre les autres mais on se soutient quand l'nu d'entre nous est dans la difficulté.
Comment voyez-vous la suite du Tour ?
F.S. : Déjà, je vais être bien content de rentrer à l'hôtel et de passer une bonne nuit de repos. Je pense que Bjarne (Riis) va nous offrir une bonne coupe de champagne et je vais bien savourer ce maillot jaune. Pour le reste, je ne sais pas, bien sr on va essayer de défendre le maillot, ce n'est pas un secret. C'est quand même le maillot jaune. Je sais bien qu'il va falloir que je reprenne encore un peu de temps sur ces gars (Evans, Menchov, ndlr), mais laissez moi en profiter pour l'instant !
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