"Pas de boule de cristal"

C.E. : C'était fantastique de porter ce maillot durant tout ce temps. Même si j'espère l'avoir encore sur mes épaules demain soir. Je n'imaginais pas à quel point cela peut être génial de courir sur le Tour de France en étant leader du général. Pour le reste du Tour, je sais que nous n'avons pas la meilleure équipe pour la montagne. J'en suis conscient. Mes coéquipiers ont été fantastiques jusqu'à présent. Merci à eux.

C.E. : Je ne sais pas trop. Toute l'issue de la course va dépendre de la première ascension qui est un col hors catégorie (le col d'Agnel) et qui devrait provoquer des dégâts au sein du peloton. Concernant la seconde ascension, je la connais pour l'avoir déjà montée il y a quelques années lors du Tour d'Italie. A l'époque, on était arrivé groupé mais la situation n'était pas la même qu'aujourd'hui. Honnêtement, je ne sais pas comment ça va se décanter. Je n'ai pas de boule de cristal, désolé. Je sais juste que si je suis encore en tête du général à la sortie des Alpes, le mieux sera d'avoir le plus d'avance possible évidemment.

C.E. : Il se pourrait qu'il y ait des collaborations à partir de maintenant. La CSC et Garmin-Chipotle pourraient s'allier car ils ont le deuxième et le troisième du classement général. C'est une hypothèse. Concernant la collaboration de diverses équipes, c'est une question sensible. Tout le monde veut gagner. Tout le monde a ses propres intérêts. Certaines équipes visent des victoires d'étapes, d'autres veulent que leur meilleur coureur soit le plus haut possible au général.

C.E. : L'absence de la Saunier-Duval n'est pas une mauvaise chose, c'est sûr. Leur boulot, c'était d'attaquer en montagne. Maintenant qu'ils ne sont plus là, cela devrait être un problème en moins pour la lutte au classement général. Mais il en reste quelques-uns à ne pas négliger.