"La fatigue s'accumule"

C.E. : Chaque jour, je m'habitue de plus en plus à porter ce maillot jaune. Lors d'une journée comme celle qu'on a vécue ce vendredi, avec une étape plus facile à gérer, sans devoir forcément beaucoup travailler, c'est encore plus agréable de l'avoir sur les épaules. Ce n'est pas difficile de s'y habituer dans ces conditions-là.

C.E. : Oui, on a évoqué à plusieurs reprises le classement général avec Frank. Jeudi notamment, on en a un peu parlé. On aime se faire des petites blagues, mais je vous ne dirais pas lesquelles. C'est du domaine du privé. On parle beaucoup de cette seconde entre nos deux places au général mais on reste rivaux. Même si on est amis également.

C.E. : Ce n'était pas facile, c'est sûr. Au sein du peloton, il y a beaucoup de stress. Il a fait très chaud hier (vendredi). Comme vous pouvez l'imaginer, la fatigue s'accumule au fil des jours. Le peloton (il se reprend) … en fait tout le monde ressent de la fatigue. Les coureurs encore en lice ont entamé un nouveau rythme jusqu'à la fin du Tour.

C.E. : Connaissant bien cette équipe, je suis persuadé que leur attaque sera, d'un point de vue stratégique pour eux, placée au meilleur des moments. Je ne me fais pas de souci pour la CSC (rires).