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"La plus difficile"

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/07/2008 à 08:45 GMT+2

A Nîmes, Mark Cavendish s'est de nouveau imposé au sprint après avoir devancé Robbie McEwen (Silence-Lotto) et Romain Feillu (Agritubel) sur la ligne. La fusée de Columbia, qui a refusé de commenter la nouvelle affaire Piepoli, ne veut pas s'arrêter là.

MARK CAVENDISH, vous sembliez soulagé après avoir franchi la ligne…
M.C. : Complètement. Cette quatrième victoire est de loin la plus difficile que j'ai obtenue. L'équipe a une nouvelle fois fait un boulot énorme en fin d'étape. Hier (jeudi), j'étais parti de loin et j'avais remonté tous les coureurs pour m'imposer. Aujourd'hui, j'ai utilisé la même tactique que les jours précédents en sautant de train en train, mais cette fois-ci, j'ai vraiment dû aller la chercher.
Est-ce la plus belle de vos quatre victoires ?
M.C. : C'est une nouvelle grande satisfaction. La première victoire est ma préférée, mais les trois qui ont suivi sont pas mal non plus. La concurrence est rude. Les autres sprinteurs sont constants. La preuve, j'ai gagné à quatre reprises et je ne suis toujours pas maillot vert.
Où en êtes-vous concernant votre blessure ?
M. C. : La blessure ne me gène pas quand je sprinte. C'est sûrement l'adrénaline qui m'enlève la douleur. J'ai surtout mal sur les routes dures. J'ai beaucoup de pansements, mais c'est uniquement parce que je passe à la télé. Cela donne plus d'effets à mes victoires (rires)…
Pouvez-vous nous raconter votre enfance sur l'Ile de Man ? Comment avez-vous découvert la pratique du vélo ?
M.C. : Sur l'Ile de Man, on parle beaucoup plus de sports mécaniques que de cyclisme. Mais le vélo a une part tout de même importante sur mon île. La passion du vélo est bien présente. J'ai commencé le vélo quand j'étais tout petit. Le premier vélo que l'on m'a offert était un BMX. Mais je finissais toujours dernier. Alors mes parents m'ont offert un vélo de route et là, j'ai commencé à gagner des courses.
Vous paraissez calme mais, au sein de votre équipe Columbia, il se dit de plus en plus que vous avez un côté chambreur. N'est-ce qu'une rumeur ?
M.C. : On s'entend tous bien. Je considère mes coéquipiers comme des frères. Chez Columbia, il y a beaucoup de jeunes… et beaucoup de vieux également (rires). On est réuni par la même éthique et la même passion pour notre sport. Au sein du peloton, on est de loin ceux qui font le plus de blagues. Après cela reste gentil. Tout est bien pris heureusement. Je suis vraiment ravi de faire partie de cette grande équipe.
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