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"Je n'y ai jamais cru"

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/07/2008 à 07:00 GMT+2

Repris à 9km de l'arrivée, Samuel Dumoulin ne regrettait pas d'avoir attaqué lors de la 12e étape. Le Français de Cofidis, déjà vainqueur d'une étape, a promis qu'on le reverrait avant la fin du Tour. Et n'a pas mâché ses mots sur l'affaire Ricco.

SAMUEL DUMOULIN, pour la deuxième fois du Tour, on vous a vu devant…
S.D. : Comme d'habitude, on avait pour consigne de prendre l'échappée du jour. C'est ce qui s'est passé encore aujourd'hui (jeudi). Au sein de notre équipe Cofidis, on s'entend super bien. On est une super bande de potes. Tous les jours, on se charrie pour savoir qui va attraper l'échappée.
Votre forme actuelle a-t-elle été un facteur déterminant dans votre décision d'attaquer ?
S.D. : Complètement. Je suis vraiment bien en ce moment et j'ai confiance en moi. Ce matin, j'avais de bonnes jambes et de bonnes sensations en début de course, alors j'y suis allé. Dans les Pyrénées, j'ai roulé assez tranquillement dans le grupetto. J'avais donc hâte sur les étapes qui venaient de m'illustrer. J'ai tenté ma chance à de nombreuses puis j'ai trouvé l'ouverture.
Mais cette fois-ci, le peloton, qui a joué avec vous jusqu'à neuf kilomètres de l'arrivée, ne vous a pas laissé partir…
S.D. : En effet. Avec le vent et les consignes dans les oreillettes qui ordonnaient aux coureurs de toujours se replacer pour éviter les bordures, cela a rendu le peloton nerveux et ça a condamné notre échappée. Je n'ai jamais réellement cru pouvoir aller au bout. Allez, peut-être lors des cinq premiers kilomètres de l'échappée (rires). Je me suis dit qu'on pouvait peut-être joué le coup. Mais quand on a vu qu'il n'y avait plus que 50 secondes d'avance, on a géré, sans forcer C'est le Tour de France donc on ne voulait pas se relever. On a essayé de prendre du plaisir. L'étape a été assez rapide. Du coup, on n'a pas passez beaucoup de temps sur le vélo à faire des efforts. Ce n'est pas plus mal.
David Moncoutié reste le dernier coureur de votre équipe à ne pas avoir encore vu dans une échappée. C'est pour quand ?
S.D. : Bientôt ! Ne vous en faites pas. Il va bientôt la prendre (sourire). Concernant toute l'équipe, on est optimiste. On va de l'avant. Il y a une belle émulation au sein de Cofidis. On est venu sur le Tour pour montrer qu'on est des baroudeurs. On remplit notre rôle à merveille pour l'instant.
Comment envisagez-vous la seconde partie de votre Tour ?
S.D. : Aujourd'hui, j'ai vraiment pris du plaisir. Demain, je vais peut-être rester tranquille. Je pense que je réessaierai vers Dignes (14e étape). Après, il y a une étape qui passe tout près de chez moi, dans ma région, avec l'arrivée à Saint-Étienne (18e étape) donc j'aimerais bien faire partie de la bonne échappée. Pour, pourquoi pas, décrocher une deuxième victoire d'étape.
Enfin, il est difficile de ne pas parler de Riccardo Ricco. Quel est votre avis sur cette nouvelle affaire de dopage ?
S.D. : Ce matin, j'étais un peu dégoûté quand j'ai vu la tournure que ça prenait. On en a marre de ces mecs-là. Tous les ans, on dit que ça va être le Tour du renouveau. A force, on va vraiment tuer le cyclisme. Mais bon, on cherche les tricheurs et on les trouve. C'est ce qui compte. Après, il faut se concentrer sur les coureurs qui ont du panache et qui font ça proprement.
Comme vous ?
S.D. : J'espère, mais il y en a beaucoup d'autres. Les tricheurs ne forment pas une majorité au sein du peloton. On les attrape et au fur et à mesure, il y en a de moins en moins et c'est tant mieux pour le vélo.
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