"Je suis un privilégié"

M.C. : Je ne dirais pas ça. Ma chute a eu lieu à cause d'un ballon de foot. C'est assez incroyable. Le cyclisme est un sport où la souffrance fait partie du jeu. Je ressens encore des douleurs mais c'est le Tour de France alors il faut se forcer et mettre tous ses petits bobos de côté. Je souffrais hier et encore aujourd'hui, mais malgré ça, je suis parvenu à arracher la victoire. C'est une immense satisfaction.

M.C. : On a vu aujourd'hui à quel point le travail de l'équipe Columbia est important et idéal pour le sprinteur que je suis. Les autres Anglais vainqueurs d'étape dans le passé n'avaient de telles équipes. Je suis un privilégié. Cela montre l'expérience et le travail de notre formation. Concernant mon sprint, j'ai fait comme d'habitude. J'ai sauté de trains en trains lors du dernier kilomètre avant d'attaquer mon sprint final, malgré de grosses douleurs.

M.C. : C'est une bonne chose qu'il se soit fait prendre. Me concernant, ça n'a pas changé à mes habitudes. Ce matin, je me suis réveillé en étant concentré sur la victoire. Peu importe ce qu'il s'est passé, j'étais concentré sur la victoire. C'est très bien que les contrôles fonctionnent. Cela prouve que le travail pour trouver les tricheurs n'est pas vain. Je suis professionnel depuis un an et demi et je veux le rester encore longtemps. Je veux aimer mon sport en étant propre. J'aime mon sport.

M.C. : Dans tous les aspects de la vie, il y a des malins. Ce sport est un sport que j'aime. Je crois au travail et je ne veux pas ternir ce sport. Le cyclisme, c'est ma passion. Je pense que ceux qui se dopent n'ont peut-être pas cette passion. Croyez-moi, je suis sincèrement ravi de voir que les contrôles fonctionnent et que les tricheurs se font attraper.