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Ricco: "Au jour le jour"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/07/2008 à 20:00 GMT+2

Malgré ses deux succès d'étape en quatre jours, Riccardo Ricco ne veut toujours pas penser à une victoire finale sur le Tour de France. L'Italien de Saunier Duval continue de clamer qu'il est là pour apprendre.

Riccardo, que représente cette seconde victoire en quatre jours pour vous?
Riccardo RICCO: C'est encore plus fort que la première fois à Super-Besse. Là, c'était une vraie grande étape de montagne. Je suis aux anges. L'équipe a encore fait un boulot énorme pour moi, notamment Leonardo Piepoli, qui a été superbe dans le col d'Aspin. Quand j'ai attaqué, j'ai vu que ça se regardait un peu derrière et j'en ai profité. Dans la descente, à la fin, j'ai vraiment dû pousser à fond, car ce n'était plus très technique. J'ai eu l'impression de finir ma journée par un contre-la-montre.
Après une telle démonstration, allez-vous continuez à affirmer que vous ne visez pas le classement général?
R.R. : Oui, je n'ai pas changé d'avis. Je ne crois vraiment pas pouvoir viser le classement général. Je manque d'expérience pour cela. Le Tour, c'est très dur et très long. Je vis vraiment au jour le jour. Je ne me prends pas la tête. Vous savez, demain, ce sera encore une étape très difficile, plus dur encore que ce qu'on a connu depuis le début du Tour.
Vous vous sentez capable d'aller chercher une nouvelle victoire à Hautacam?
R.R. : Je ne sais pas. J'aimerais plutôt que ce soit le scénario inverse d'aujourd'hui. Je voudrais travailler pour Leonardo Piepoli et lui permettre de s'imposer à Hautacam. Il en a les moyens et je lui dois beaucoup lors de mes deux victoires d'étape. Si je pouvais lui renvoyer l'ascenseur, ce serait super.
A aucun moment vous ne vous êtes ressenti de votre chute de la veille?
R.R. : Hier soir et ce matin, j'avais un peu mal à la hanche et au genou. C'était un peu dur. Mais après l'échauffement et avec la course, ça allait beaucoup mieux. Je ne sentais plus vraiment la douleur.
Etes-vous en colère après les rumeurs qui circulent sur vous depuis quelques jours?
R.R. : Je ne suis pas en colère. Ce n'est pas le mot. Je suis plutôt déçu. Certaines personnes font circuler des choses sur moi. Ils essaient de créer une polémique. Mais j'ai un taux hématocrite naturellement élevé, ce n'est pas une nouveauté, les médecins peuvent en attester, l'AFLD est au courant. Je suis très serein par rapport à tout ça. Ça ne me préoccupe pas du tout. J'ai ma conscience pour moi.
Curieusement, tout a l'air presque plus facile ici que sur le Giro pour vous en montagne...
R.R. : Non, il n'y a pas plus de grimpeurs sur le Giro et le niveau n'est pas moins élevé ici, bien au contraire. Le seul qui manque, c'est Contador. Mais avec Evans, Valverde ou Menchov, il y a beaucoup de gars très forts en montagne. Simplement, le contexte a changé. Au Giro, je visais la victoire finale, j'étais beaucoup plus dangereux pour mes adversaires. Là, ils ont estimé qu'ils pouvaient me laisser une certaine liberté. Les autres se sont regardés.
La manière dont vous avez gagné rappelle un peu Marco Pantani. Avez-vous pensé à lui en coupant la ligne?
R.R. : Oui, je pense souvent à lui. Il y a 10 ans, quand il a remporté le Tour de France, j'étais un gamin de 14 ans. Je l'encourageais devant ma télé. Pantani était mon idole. C'était un immense champion. Il a gagné le Giro, le Tour. Je rêve d'en faire autant. Un jour, j'espère lui ressembler.
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