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"Tout est possible"

Eurosport
ParEurosport

Publié 10/07/2008 à 10:45 GMT+2

Auteur d'un énorme chrono mardi à Cholet, Kim Kirchen (Columbia) se retrouve idéalement placé au général avant d'aborder la première arrivée au sommet, à Super-Besse. De son propre aveu, le Luxembourgeois ne s'est jamais senti aussi fort. Du coup, il n'ex

Vous avez surpris pas mal de monde en prenant la deuxième place du contre-la-montre à Cholet mardi...
Kim KIRCHEN: Pour moi aussi, c'était une surprise de signer le deuxième temps. J'ai pris un très bon départ. Quand j'ai vu que j'avais le deuxième temps au premier pointage intermédiaire, ça m'a donné une grande confiance. Je me suis dit qu'il fallait que je continue comme ça. J'avais de très bonnes jambes Pour moi, c'était vraiment un bon résultat.
Comment expliquez-vous votre performance?
K.K. : J'ai quand même déjà réussi quelques bons chronos par le passé. Tout dépend souvent de vos sensations le jour du contre-la-montre, de l'échauffement que vous faites le matin. C'est un équilibre fragile.
Comment jugez-vous votre début de Tour?
K.K. : Il faut qu'on prenne la course au jour le jour. Nous ne sommes qu'au tout début du Tour. Il reste beaucoup d'étapes de montagne très difficiles à venir. Ce n'est pas l'heure de dresser un bilan. Il est trop tôt pour ça. Pour l'instant, je me sens en excellente condition, mais il faut voir si je peux garder cette forme, et à quel niveau vont évoluer les autres.
Vous avez perdu votre maillot vert mercredi. Sans trop de regrets, semble-t-il...
K.K. : Non, parce que je n'avais pas spécialement cherché à avoir ce maillot vert. J'essaie de faire du mieux possible dans chaque étape, si le profil peut me convenir. J'ai souvent été bien placé et lors des deux premières étapes, je cherchais la victoire d'étape. Les arrivées ne convenaient pas trop aux purs sprinters pour le moment, alors j'en ai profité. C'est tout.
Vous pourriez le troquer contre un maillot jaune, jeudi à Super-Besse. Est-ce un objectif pour vous?
K.K. : Le maillot jaune, c'est toujours un objectif. C'est vrai pour moi comme pour les 200 coureurs qui sont dans le peloton. Pour l'instant, j'essaie de me concentrer sur ma course, sur chaque étape. Toute l'équipe me soutient et si le maillot jaune doit arriver, il arrivera. Pour l'instant, tout va bien.
Etes-vous dans la forme de votre vie?
K.K. : Quand on termine deuxième d'un contre-la-montre du Tour de France, dans un contexte aussi relevé, je crois effectivement qu'on peut dire qu'on n'est pas loin de la meilleure forme de sa vie.
Votre performance dans le chrono vous incite-t-elle à revoir vos ambitions à la hausse pour le général?
K.K. : Je ne sais pas. Je suis venu ici dans une excellente condition physique. Dès le Tour de Suisse, j'ai senti que je tenais la grande forme. J'en ai eu la confirmation lors des premières arrivées en côte sur le Tour. Ma performance sur le contre-la-montre est une très bonne surprise. Je pensais perdre peut-être une minute sur les meilleurs et finalement j'ai repris du temps à tout le monde. Jusqu'où je peux aller? Je ne sais pas trop. Mais avec une forme comme ça, tout est possible.
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