Cavendish : "C'est énorme"

M.C. : C'est énorme. J'ai déjà gagné pas mal de courses (NDLR : 8 cette saison). J'avais obtenu 11 victoires en 2007 mais le Tour de France c'est vraiment quelque chose. Je rêvais de cette victoire. L'équipe a beaucoup travaillé pour moi. Tout le monde m'a fait confiance. Il fallait que je gagne.

M.C. : C'est un petit peu difficile sur la fin, car ça partait dans tous les sens. Parce que beaucoup d'équipes voulaient gagner ce sprint. C'est le problème quand il y a peu d'étapes à la portée des purs sprinteurs. Malgré tout, même s'il était compliqué de s'organiser, l'équipe a vraiment fait un travail magnifique. Mark Renshaw a lancé le sprint à 250m de la ligne pour Thor Hushovd, c'était un tout petit loin pour moi. Mais je me suis accroché et finalement, c'est passé.

M.C. : Je ne visais pas spécialement les deux premières étapes. Je savais que ça serait difficile mais je n'ai pas douté. Je me sens en grande condition et l'équipe tournait bien depuis le début du Tour, notamment avec Kim Kirchen. Nous voulions absolument une victoire pour concrétiser tout ça. Je suis vraiment heureux de l'avoir obtenue.

M.C. : Je me considérais déjà comme un très bon sprinteur. J'ai obtenu quelques belles victoires. J'ai déjà battu de grands coureurs. Mais il est clair que tant qu'on n'a pas gagné d'étape du Tour de France, on ne peut pas se considérer comme l'égal des meilleurs. J'espère aussi que ma victoire changera un peu l'image des sprinteurs en GB qu'on a tendance à un peu dévaloriser.

M.C : A votre avis ? C'est le Tour de France !

M.C. : Je ne sais pas. Mais avec l'équipe que j'ai, et le travail qu'elle fournit, c'est difficile de ne pas être le plus fort.

M.C. : A mon avis, c'est encore plus difficile de gagner une étape du tour que d'être champion olympique. Ici, c'est vraiment le top. Mais je rêve aussi d'une médaille d'or aux Jeux. Chaque chose en son temps.