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Gilbert : "Un beau cadeau"

Eurosport
ParEurosport

Publié 05/07/2008 à 16:05 GMT+2

Pour ses 26 ans, Philippe Gilbert aurait aimé s'offrir la victoire de la première étape. Deuxième derrière Alejandro Valverde, le Belge de la Française des Jeux n'éprouvait aucun regret à l'arrivée. Et a promis de ne pas s'arrêter là.

PHILIPPE GILBERT, cette deuxième place est-elle une satisfaction ou une déception ?
P.G. : Je ne peux pas être déçu aujourd'hui. Je suis très content de cette deuxième place, surtout quand je vois par qui je suis battu. Alejandro Valverde est le meilleur au monde actuellement. Il est le spécialiste de ce type d'arrivée et s'il a décidé de jouer la victoire, personne n'est en mesure de l'en empêcher. Le meilleur a gagné. De mon côté, j'ai l'impression de rien n'avoir à me reprocher sur ce sprint.
Comment s'est déroulée la montée de Cadoudal ?
P.G. : Je savais que Valverde était l'homme à suivre. Comme prévu, la dernière côte était très difficile. Avant le grand virage qui précède le début de l'ascension de Cadoudal, à 2 km de l'arrivée, je n'étais pas très bien placé. Je devais me situer aux alentours de la 40e place. Je n'ai pas paniqué car je savais que j'avais le temps de revenir. A la flamme rouge, je m'étais parfaitement replacé, dans les dix premiers de la course. Là, il ne fallait plus lâcher l'Espagnol. J'ai vu qu'il remettait deux dents avant la ligne droite. J'ai tout donné mais ça n'a pas suffi.
Etes-vous surpris par la performance de Valverde qui n'a cessé de dire qu'il jouait le classement général ?
P.G. : Non, pas du tout. Quand il disait qu'il ne voulait pas prendre le maillot jaune, je savais que c'était de l'intox. Cette arrivée était vraiment faite pour lui. C'est son premier maillot jaune et ça, personne ne peut se permettre de cracher dessus.
Vous fêtiez vos 26 ans ce samedi. Cette 2e place est tout de même un beau cadeau, non ?
P.G. : Oui, c'est vrai. Il y a longtemps que j'avais coché cette étape. Tout était réuni, le profil et l'arrivée qui me convenaient, et le fait que ça soit mon anniversaire. Mais encore une fois, je n'ai aucun regret. J'ai fait exactement ce que j'avais à faire. Maintenant, il faudra réessayer lors des prochaines étapes.
On a beaucoup vu votre équipe, la Française des Jeux, ce samedi. Etait-ce prémédité ?
P.G. : Oui, hier (vendredi), au briefing, le staff nous avait demandé d'être très actifs. D'agir plutôt que de réagir. C'est pour ça que Lilian (Jégou) a attaqué d'entrée. Je peux lui dire merci parce que, grâce à lui, on n'a pas eu besoin de rouler derrière l'échappée. Même si la victoire n'est pas au bout aujourd'hui, il faut que l'équipe garde cet état d'esprit.
Dimanche, au départ de la deuxième étape, vous serez affublé du maillot vert...
P.G. : Oui, ça ne vaut pas le jaune mais c'est quand même un beau petit cadeau. C'est la première fois que je vais porter un maillot distinctif sur le Tour. C'est vraiment une belle façon de commencer cette Grande Boucle. Le Tour ne fait que débuter. Il y a encore plusieurs étapes où je peux espérer faire quelque chose. Pourquoi pas dès demain (sourires)...
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