Kirchen et le dopage

K.K. : J'ai beaucoup travaillé le contre-la-montre, car j'ai tendance à perdre pas mal de temps sur ces épreuves. Sur un 50km, je peux perdre trois minutes et demie, c'est beaucoup trop. En montagne, je dois également m'améliorer. Même si c'est déjà assez bien. On verra bien ce que cela va donner.

K.K. : Oui, c'est vrai que je vois un Tour de France moins difficile, avec des chronos un peu plus courts que d'habitude. Même les Pyrénées, où je n'avais pas été bon l'an dernier, sont un peu moins difficiles qu'à l'accoutumée. Pour moi, c'est une bonne chose…

K.K. : Non, je ne crois pas, car si je suis isolé, cela se passera dans les derniers kilomètres d'une étape, dans une montée finale, peut-être. Pour suivre les autres coureurs, on n'a pas forcément besoin d'un coéquipier. Mais c'est très important de pouvoir bénéficier du travail de son équipe dès la première semaine, avec de bons rouleurs, qui peuvent me mettre dans une bonne position avant les premières étapes de montagne.

K.K. : Je pense que c'est la meilleure, car les jeunes vont beaucoup apprendre des plus âgés sur le Tour. Ils ont le moral et sont respectés au sein de l'équipe. C'est un point important. Si on est leader, on donne toujours un coup de main aux sprinteurs. On ne se cache. C'est tout pour un coureur.

K.K. : En fait, c'est plutôt les plus âgés qui vont vers les jeunes pour leur donner des conseils. Pour un jeune, c'est toujours difficile de faire le premier pas. C'est à nous d'aller vers eux pour faciliter le dialogue.

K.K. : Bien sûr. Je pense qu'on est sur la bonne voie en matière de lutte contre le dopage. Il y a pas mal d'autres équipes qui font la même chose. Je crois que n'existe que cette solution pour lutter contre la triche. On a aussi des contrôles en interne. Ce n'est pas facile de trouver tous les tricheurs, mais je le répète, on est sur la bonne voie. On le voit partout. L'heure est désormais à la réflexion pour montrer au public qu'on lutte pour un sport propre.

K.K. : Non, je ne crois pas car aujourd'hui, il faut être organisé. C'est au coureur de dire où il se trouve s'il doit subir un contrôle. Pour les jeunes, c'est la même chose, même s'ils n'ont connu que ce système. Dire trois mois à l'avance, c'est compliqué mais ce n'est pas impossible. On ne peut pas dire où l'on se trouve toutes les heures, c'est sûr, mais on sait aussi qu'on est joignable tout le temps sur notre téléphone. Si on doit subir un contrôle et que les personnes diligentées pour nous contrôler doivent attendre une ou deux heures avant de nous voir, cela ne change pas grand-chose. Aujourd'hui, tout le monde est prêt à se plier à ça. Il faut juste respecter le coureur.