Axel Zingle : « Prendre confiance petit à petit »

Crédit photo Elise Chauveau - DirectVelo

Crédit photo Elise Chauveau - DirectVelo

Il aura été l’un des hommes forts de la Classic Grand Besançon Doubs (1.1) puis du Tour du Jura (1.1). Classé 3e le premier jour en arrivant dans le groupe qui s’est joué la victoire, l’Alsacien du CC Etupes - sous les couleurs de l’équipe de France - a pris ce samedi la 6e position du second rendez-vous. Avant de prendre la direction du Grand Prix de Fougères (Coupe de France N1), le futur coureur de Cofidis, actuel 2e du Challenge BBB, est revenu sur son week-end franc-comtois pour DirectVelo.

DirectVelo : Tu étais encore aux avant-postes sur le Tour du Jura !
Axel Zingle : J’ai fait la course par l’arrière au début. J’ai dû faire quelques efforts pour rentrer quand des grands groupes sortaient mais ensuite je suis resté tranquille. Je savais que je devais m’économiser le plus possible. J’ai essayé de ne pas faire d’efforts inutiles, de prendre chaque montée comme elle venait, de bien m’alimenter et de bien boire. Ça l'a fait. Je croyais que j’allais coincer mais finalement ça allait. C’est bien et je pense que j’ai passé un cap.

« PEUT-ÊTRE DE LA TIMIDITÉ OU UN MANQUE DE CONFIANCE »

À l’inverse de la Classic Grand Besançon Doubs, tu n'as pas réussi à faire la jonction…
J’ai un peu moins de caisse que ceux qui sont partis dans l’avant-dernière difficulté donc j’avais un peu peur de payer les efforts sur le final donc j’ai géré mon effort. C’était peut-être aussi de la timidité ou un manque de confiance en soi mais en même temps ce sont mes premières courses à ce niveau. Je pense surtout que les cinq qui finissent devant étaient plus costauds (voir classement). Je n’étais pas loin à la bascule de la dernière bosse mais je ne suis pas arrivé à faire la jonction. J’étais un peu sur la retenue en descente parce que je ne connais pas encore bien les boyaux de Cofidis. Je n’étais pas loin à un moment donné mais ils étaient cinq devant et ils ne se sont pas trop regardés. Je pense qu’il m’en a manqué un peu. J’avais peur de cramper et la journée a été longue, je sentais que ça commençait à être dur.

Quel sentiment domine après cette nouvelle performance ?
Je suis content parce que je ne pensais pas pouvoir suivre comme ça dans le final. Les dernières bosses me convenaient bien mais la journée a été très usante. Certains sont partis un peu trop vite au début, quand c’était moins raide, et qui ont coincé en arrivant au mur à proprement parler. Moi j’ai géré mon effort et j’ai pu finir assez fort. Malheureusement, je viens mourir à 30 mètres derrière Nairo Quintana qui lui a réussi à rentrer. Benoît Cosnefroy était vraiment très fort. Je mesure un peu le chemin qu’il reste à parcourir. C’est un peu mon profil de coureur et aujourd’hui (samedi), il était un cran au-dessus de moi. Je vois ce qu’il me reste à faire pour espérer rivaliser.

« DERRIÈRE LES GRANDS CHAMPIONS »

Mais tu arrives déjà à jouer avec les hommes forts sur les courses de Classe 1…
Hier (vendredi), j’avais pour consigne d’essayer de passer les bosses et de miser sur un sprint en petit comité. Finalement, je vois que quand je suis en forme je peux rivaliser sur des courses assez dures. C’est positif et je continue de me découvrir un peu. Je vais continuer à être bien sérieux et prendre confiance petit à petit. C’est pas mal comme place et ça s’est vraiment fait à la pédale. Je suis un peu intercalé derrière les grands champions. Je peux être content de ce que j’ai fait ces deux derniers jours.

Mardi, tu vas retrouver le peloton amateur à Fougères…
Je veux faire une bonne fin de saison. Il y aura le Grand Prix de Fougères mardi et ensuite peut-être le Tour de Moselle. Avec Cofidis, j’irai juste au Grand Prix d’Isbergues en septembre puis j’irai sur quelques courses en Italie en octobre. Si je m’ennuie fin septembre j’irai peut-être sur une ou deux Elites mais je n’ai pas du tout regardé encore.

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