Marith Vanhove : « Chaque chose en son temps »

Crédit photo Joeri De Coninck

Crédit photo Joeri De Coninck

Elle était favorite au départ, et elle est allée chercher le titre ! Marith Vanhove (WV Schijndel) est devenue, ce dimanche, Championne de Belgique Juniors, à Herzele (Province de Flandre Orientale). Après s'être extirpée tôt dans la course avec sept autres concurrentes, elle a devancé la tenante du titre, Julie Hendrickx, et Lani Wittevrongel (Doltcini-Corlyp NV Development Team - voir classement). La pistarde de 18 ans revient sur sa course pour DirectVelo.

DirectVelo : Tu étais la favorite et tu remportes le titre. C'est une journée parfaite pour toi !
Marith Vanhove : Un Championnat de Belgique est toujours une course bizarre. Le plan était de partir avec un petit groupe dans le deuxième tour, et d'encore tenter quelque chose à la fin. C'est ce que j'ai fait. Dans le dernier tour, je voulais attaquer mais nous sommes quand même arrivées au sprint (à huit, NDLR). Il ne restait plus qu'à espérer faire un bon sprint, et ça a marché. J'ai lancé mon effort en tête. Je me méfiais surtout de Lani Wittevrongel, qui est rapide, et Julie Hendrickx, la tenante du titre. 

Ces derniers jours, tu étais sur les Championnats d'Europe et du Monde sur piste. Quel bilan peux-tu en tirer ?
J'ai pu accrocher une médaille de bronze à Apeldoorn en poursuite individuelle, c'était très réussi ! Au Mondial, je prends l'argent au scratch et j'ai manqué le podium pour un dixième de seconde sur le 500 mètres. J'étais tout de même satisfaite de mes prestations. La préparation pour ce Championnat de Belgique n'était par conséquent pas idéale car je n'ai pas beaucoup touché à mon vélo de route. 

Le Mondial sur route approche, comment l'appréhendes-tu ?
Je suis en bonne condition. Je pense que le parcours est similaire à celui d'aujourd'hui. Gagner aujourd'hui me met donc en confiance. Plusieurs nations seront à surveiller, comme les Pays-Bas, la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis.

Es-tu d'accord pour dire que tu es l'une des favorites ?
Je fais partie des meilleures sur le papier, enfin je l'espère, mais un Championnat du Monde est toujours très dur. Ce sera aussi mon premier Mondial sur route. C'est déjà chouette de prendre le départ dans son pays, la 100e édition. En plus, le contre-la-montre aura lieu dans ma région. Je ferai mon maximum. Ce sera spécial.

« MARCHER SUR LES PAS DE JOLIEN D'HOORE ET LOTTE KOPECKY »

Tu passeras pro en 2022 chez Parkhotel Valkenburg. Peux-tu expliquer ton choix ?
C'est une équipe qui roule sans pression, qui a de l'expérience. C'était important pour moi de choisir une formation où je me sens comme dans une deuxième famille, où je connais du monde.

Tu étais sans doute convoitée par d'autres formations.
Effectivement, j'ai notamment reçu deux propositions d'équipes WorldTour ! J'ai choisi de ne pas brûler les étapes et de progresser à mon rythme en n'allant pas trop vite. Chaque chose en son temps.

Tu seras Espoir 1, appréhendes-tu ta saison 2022 ?
Ce sera un peloton différent de celui des Juniors. Je veux d'abord prendre de l'expérience. Je vais continuer à combiner route et piste, et ainsi essayer de marcher sur les pas de Jolien D'Hoore et Lotte Kopecky.

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