Maëlle Grossetête : « Ça peut me donner des idées »

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

Maëlle Grossetête a lancé de belle manière sa saison 2021. Pour sa première course de l'année, la sociétaire de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope a pris la semaine dernière, aux Pays-Bas, la 14e place du général de l’Healthy Ageing Tour (2.1 - voir classements). La Haut-Savoyarde, qui fêtera ses 23 ans le 10 avril prochain - soit la veille de Paris-Roubaix-, fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Tu as enfin pu lancer ta saison en fin de semaine dernière !
Maëlle Grossetête : J’attendais ça avec impatience. Ma rentrée avait été repoussée en raison de plusieurs facteurs : les annulations en Espagne, les changements dans la compo pour le Nieuwsblad, la suspicion de Covid dans l’équipe au moment du Samyn… Là, c’était enfin l’heure de la reprise. J’avais des fourmis dans les jambes. C’est cool de regarder les courses à la télévision, mais mettre un dossard, c’est quand même mieux ! 

ENVIE DE VOIR PLUS HAUT

T’attendais-tu à évoluer à ce niveau-là aux Pays-Bas ?
Au moment où on renonce au Samyn, ça a été dur pendant une demi-journée. Mais je me suis vite remobilisée, je me suis entraînée dur pour être prête à la reprise. Même si les autres filles avaient des jours de course, je voulais bien faire à l’Healthy Ageing Tour. J’aime ces épreuves-là. Ça s'est bien passé, notamment sur l’étape-reine qui était vraiment difficile (Elle termine 11e de cette troisième et dernière étape, NDLR). C’était très nerveux. J’avais de bonnes jambes. Au départ, je savais que j’étais prête après le boulot effectué. Il faut être très concentrée sur ces courses-là. J’ai fait quelques erreurs qui m'ont coûté une meilleure place. Mais je suis satisfaite. 

Que représente cette 14e place au général pour toi ?
J’ai pu faire une belle performance dès le tout début de saison, c’est ce que je retiens. Ça peut me servir de déclic et me donner des idées pour la suite. C’est cool, ça me donne de la confiance. J’ai envie de voir plus haut : gagner des courses, titiller les meilleures… Je ne veux pas me mettre de limite, pas faire de complexe. Ça valide un gros hiver, tous les feux sont au vert. 

Comment as-tu préparé cette quatrième saison à la FDJ ?
Je suis allée en Espagne pour m'entraîner. Grâce à ça, j’ai pu bien rouler. J’ai fait pas mal de kilomètres, dans de bonnes conditions. J’ai trouvé le bon équilibre. Quand j’étais chez moi (en Haute-Savoie, NDLR), j’ai fait du ski de rando. J’adore ça, être dehors. Je me fais plaisir sur les skis, et ça permet de me détacher du vélo. Et quand je suis sur les skis, j’ai hâte d’être le lendemain sur mon vélo.

PARIS-ROUBAIX EN TÊTE

Tu dois avoir envie de confirmer dès ce mercredi à la Nokere Koerse...
J’aurai le rôle d'électron-libre dans la seconde partie de course. Si ça arrive groupé, notre leader sera probablement Emilia Fahlin qui est rapide (L’entretien a été réalisé avant le briefing, NDLR). J’ai aussi envie de faire des efforts en vue des prochaines courses, quitte à prendre le risque de tout perdre. J’ai envie de bien faire, d’être active, offensive, tenter quelque chose…

Quel sera ton principal objectif dans les semaines à venir ?
Paris-Roubaix ! C’est le gros objectif de ma première partie de saison. Tout ce que je vais faire d’ici-là, ça sera de la préparation pour cette course-là. Même s’il n’y a pas de petite course, et si je peux prendre tout ce qu’il y a à prendre, je le ferai.

Tu penses à Paris-Roubaix en dormant ?
Non (sourires). Chez moi, j’essaie de débrancher au maximum du vélo. Mais bien sûr, c’est une course qui me fait rêver. On l’a enfin cette année chez les Féminines. Nous avons fait déjà des reconnaissances pour être prêtes le jour J. J’ai hâte d’être le 11 avril. 

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