Clément Carisey : « Ne pas trop se poser de questions »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Clément Carisey est toujours aux avant-postes. Même s’il n’a pas gagné comme en début de saison, le sociétaire du Team Pro Immo Nicolas Roux a terminé dans le Top 5 ce samedi du Grand Prix du Cru Fleurie (voir classement). Le coureur de 28 ans, leader du Challenge BBB-DirectVelo, revient pour DirectVelo sur sa course et les échéances à venir.

DirectVelo : Comment t’es-tu senti pour cette reprise au Grand Prix du Cru Fleurie ?
Clément Carisey : Je n’étais pas trop mal. Il m’a peut-être manqué un peu de giclette et de punch. J’ai fait la course d’entrée, je me suis retrouvé devant avec mon coéquipier Maxime Urruty. Je me suis fait plaisir. C’est l’essentiel.

« EN DÉBUT DE SAISON, J’AURAIS PU CONTRER »

Comment expliques-tu ce manque de punch ?
J’ai plus préparé les efforts type chrono pour le Championnat de France et en prévision du Tour de Savoie Mont-Blanc. J’ai perdu du poids. J’ai travaillé les efforts au seuil, entre 20 minutes et une heure. En début de saison, j’aurais pu contrer et faire la différence. Là, je sentais que j’avais besoin de souffler. C’était trop discontinu. Et maintenant, on ne me laisse plus trop partir seul et prendre 15 secondes (sourires).

Quel bilan tires-tu de cette journée ?
Je suis plutôt satisfait. J’avais un peu peur du coup de chaud, mais je n’étais pas en stress total. Les premières chaleurs ne me réussissent pas trop en général. Je n’arrivais juste pas à en remettre quand il y avait des à-coups comme quand je faisais du derrière-scooter ces derniers temps.

Qu’espères-tu au Tour de Savoie Mont-Blanc qui débute ce mercredi ?
Ce sera mon premier. Je serai en découverte. Je ne me dis pas que c’est mort ou que c’est trop bien. Je vais voir ce que je peux faire. Je vais prendre les étapes les unes après les autres. J’ai regardé les profils et les routes. Les deux demi-étapes sont vraiment dures. Mais il y a peut-être un truc sympa à faire sur le chrono en côte du Revard. Je ne pense pas forcément le « claquer », mais ce sera un bon test en Classe 2 face à certains pros.

« SI ON NE SE DONNE PAS LES MOYENS, ON NE SAURA JAMAIS »

Dans quel état d’esprit es-tu après cette interruption des compétitions ?
Je suis dans le même état d’esprit qu'avant. Je vais essayer de performer tous les week-ends, mettre à profit l’expérience et la force que j’ai acquises l’an passé. Je vais essayer de repasser au-dessus. C’est un peu compliqué en ce moment, mais si on ne se donne pas les moyens, on ne saura jamais. Je ferai tout au maximum. On ne sait pas jusqu’à quand la saison va continuer, vue la situation sanitaire. Il faut profiter de toutes les courses.

As-tu douté par moments ?
Parfois, tu te dis que ça fait chier. J’ai été arrêté dans mon élan. J’étais un peu le coureur phare du début de saison. Mais c’est toujours ça de pris. Il faut que je garde la même dynamique et que je coure comme je sais courir. Il faut essayer de faire les choses du mieux possible. Il vaut mieux tout tenter et ne pas trop se poser de questions. Il faut y aller à l’instinct en effectuant les courses à bloc.

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