Entretien avec Pierre Barbier !

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En cette période de Tour de France, difficile de contourner le cyclisme. C’est pourquoi je vais vous présenter un jeune coureur. Vous connaissez surement son frère Rudy, mais lui se nomme Pierre Barbier. À travers cette interview, vous en découvrirez certainement un peu plus sur cet espoir du cyclisme tricolore. Merci à lui pour le moment qu’il m’a accordé !

H.S: « Si tu devais te décrire en trois mots … »

Pierre: Je dirais ambitieux, persévérant et rigoureux.

H.S: « Quel type de coureur es tu ? »

Pierre: Je suis un sprinteur, et j’aime les courses difficiles où l’on assiste à un sprint en petit comité à l’arrivée.

H.S: « Pourquoi avoir fait le choix de partir chez BMC Development ? »

Pierre: J’ai vraiment voulu partir chez BMC pour découvrir autre chose. On a déjà vu quelques coureurs réussir dans les formations étrangeres. J’ai eu l’occasion de passer la frontière, et je n’ai pas hésité un seul instant.

Pierre Barbier

H.S: « Passer professionnel au même titre que son frère, c’est un rêve de famille réalisé ? »

Pierre: Il faut savoir que BMC Développement n’a pas le statut professionnel, mais c’est tout comme. Nous avons tout à disposition, presque comme une équipe world tour, que ce soit au niveau de la logistique, du staff et des coureurs. Tout est très solide.

H.S: « À quoi ressemble un entrainement type ? »

Pierre: Je ne suis pas quelqu’un qui part s’entraîner très tôt, car j’aime bien dormir un peu le matin. Il existe des coins très sympas en Picardie et je suis tout proche de la Normandie. Je peux donc alterner entre des parcours vallonnés en Seine Maritime, ou des parcours plus rapides dans l’Oise.

H.S: « Tu es parfois seul sur les courses nationales. Ça te dérange ou pas du tout ? »

Pierre: Quand j’ai des périodes sans courses avec l’équipe, je préfère ne pas rester sans rien faire et aller courir en France. Je prends du plaisir sur les toutes catégories et puis sur les élites, j’essaie de rivaliser contre les DN. Cependant, c’est souvent compliqué dans le final quand je suis seul contre plusieurs coureurs de la même équipe.
Porter le maillot BMC c’est bien, mais il faut savoir l’assumer.

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H.S: « Quel bilan peux tu tirer de ta première moitié de saison ? »

Pierre: Je suis plutôt mitigé de ma première partie de saison, je n’ai pas fais de gros résultats que j’espérais, mais c’est normal. J’ai fais que des courses difficiles avec l’équipe et puis chaque coureur peut gagner tout les week-end. Du coup, il y a des briefings à respecter, choses que je fais. Malgré ça, je sens que je suis vraiment beaucoup plus fort que l’année dernière et que j’ai encore passé un palier comparé à la saison 2016.

H.S: « Quel est ton grand objectif pour les années à venir ? » 

Pierre: Mon grand objectif dans les années futures, c’est d’intégrer une belle équipe professionnelle. C’est l’objectif de tout coureur amateur. Le rêve serait de courir un jour sous les mêmes couleurs que mon frère, mais on en est encore très loin. Il y a des preuves à faire, de l’expérience à prendre, et des paliers à franchir.

Hugo Saez – 8 juillet 2017

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