Attila Valter : « Ils ont craqué un par un »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Attila Valter a tenu bon. Le Hongrois s'est imposé ce samedi sur la 9e étape du Tour de l'Avenir arrivant à Tignes (voir classements). Présent dans une échappée partie avant même la première ascension, la côte des Chapelles, le coureur de 21 ans a résisté au retour du maillot jaune, Tobias Foss (Norvège). Il a exprimé sa satisfaction au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Tu remportes cette étape de Tignes !
Attila Valter : C'est fou ! Je suis très content. Hier (vendredi), j'ai été distancé quand il restait au moins 50 coureurs à l'avant. Je me sentais malade. Je me suis réveillé le matin avec un mal de gorge. Le classement général était fini. J'ai perdu trop de minutes. Avec cette performance et si je me débrouille bien demain, je pense qu'un Top 10 est possible. Mais le plus important est d'avoir remporté cette étape. C'est incroyable pour moi.

« LA PLUS BELLE VICTOIRE DE MA CARRIÈRE »

Que représente ce succès pour toi ?
J'ai obtenu beaucoup de bons résultats cette saison. C'est mon 32e Top 10 sur une course UCI. Sur presque chaque course par étapes, je suis dans le Top 10. Une victoire sur cette si grande course est énorme. Même une 2e ou 3e place ici est mieux que cinq victoires sur des petites courses. C'est la plus belle victoire de ma carrière.

Tu as attaqué très tôt. Pensais-tu aller au bout ?
Je sais que chaque jour sur le Tour de l'Avenir une échappée peut s'imposer. Les étapes sont si dures... Il y a vraiment de gros écarts. Ils savaient que j'étais fort, mais Samuele Battistella était également fort. Cependant, nous étions trop loin au général, donc ils pouvaient nous laisser partir et jouer le classement général derrière. Je ne savais pas si j'avais une chance. Ce qui est sûr, c'est que je savais que j'avais plus de chance en étant dans une échappée qu'en restant avec Tobias Foss dans la dernière montée.

« JE REGARDAIS EN ARRIÈRE BEAUCOUP DE FOIS »

Tu as été le plus fort de l'échappée finalement...
J'ai senti dans la première montée que Stefan Bissegger était très fort. Il avançait un peu trop vite. Samuele Battistella est un bon grimpeur aussi. Les deux Espagnols étaient forts aussi. Si je craquais dans la dernière montée, j'avais toujours une chance pour un Top 5, ce qui aurait été également très bien. Mais mes adversaires ont tous craqué un par un et ça m'a donné de la force.

Savais-tu que Tobias Foss revenait près de toi ?
J'ai regardé derrière beaucoup de fois car j'étais totalement à fond. Je me suis même trompé de chemin dans le final. La voiture est allée à gauche et je l'ai suivie. Heureusement, ça n'a pas eu d'incidence. J'allais très vite, j'ai sprinté. Je pense que Foss était aussi à fond dans le dernier kilomètre, donc il ne pouvait pas revenir plus près de moi.

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