Maxime Agut : « Rien à voir avec le niveau Élite »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Maxime Agut sera à surveiller de près, ce dimanche, à l’occasion du Circuit des Vignes, quatrième manche de la Coupe de France DN3. Le coureur de Lescar VS sort en effet du Tour de l’Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputé sous les couleurs de la Nouvelle-Aquitaine. L’Espoir 3e année, lauréat en juillet d’une étape du Tour d’Auvergne, revient sur son expérience pour DirectVelo.

DirectVelo : Quel bilan fais-tu de ton Tour de l’Avenir ?
Maxime Agut : C’était une découverte pour mes coéquipiers et moi. Excepté la Ronde de l’Isard, c’est la première fois que je disputais une épreuve internationale. Nous ne sommes pas préparés à ce genre d’échéance. C’est donc beau de l’avoir fini (Il termine 67e du classement général, NDLR). Ça nous servira pour la suite. C’était l’occasion pour nous de nous mesurer aux meilleurs mondiaux sur différents terrains. Nous n’avons pas été ridicules au chrono par équipes. Nous prenons trois minutes en 32 kilomètres. C’est acceptable pour une sélection régionale, avec des gars qui ne courent jamais ensemble.

« ON SE COUCHE MOINS TARD QUE D'HABITUDE »

Qu’as-tu pensé du niveau de ce Tour de l’Avenir ?
Ça n’a rien à voir avec le niveau Elite. La puissance développée dans une journée aurait été suffisante pour gagner en Elite, mais là ce n’était presque pas assez pour suivre ! (rires) Cependant, je n’étais pas juste là pour finir. Je voulais prendre du plaisir. J’ai réussi à atteindre cet objectif. C’était sympa, je ne me battais non plus pour terminer dans les délais. C’était une belle expérience. Maintenant, il va falloir bien récupérer.

As-tu fait plus attention aux détails que sur une course par étapes habituelle ?
Oui, même si on ne joue pas la gagne tous les jours, même aucun jour d’ailleurs (rires), c’est la récupération qui prime. On se couche moins tard que d’habitude. On s’hydrate plus, on reste allongé ou assis le plus souvent possible. On essaie de récupérer du mieux possible.

« PROFITABLE POUR LA SUITE »

Craignais-tu la longueur de la course ?
Je n’avais jamais fait une course plus longue que la Ronde de l’Isard, disputée sur quatre jours. Mais je m’étais dit que personne ne change les dossards pendant la course. Je n’avais pas forcément d’appréhension, on court tous dix jours. Il n’y a pas de surhommes dans le peloton. C’est pareil pour tout le monde. Seulement, les premiers récupèrent mieux et ils sont donc toujours devant.

On dit souvent : soit on finit cramé, soit on sera très fort sur les courses suivantes…
Il me reste deux manches de la Coupe de France DN3 et quelques courses d’un jour d’ici la fin de saison. Si je récupère bien, ça peut me faire franchir quelques paliers et ça serait alors profitable pour la suite. On verra comment sont les jambes ce dimanche au Circuit des Vignes. Je pense qu’elles seront bonnes si je ne fais pas trop l’imbécile pour récupérer cette semaine.

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