Christophe Laporte : « Un sprint de moelleux »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Et de deux. Déjà vainqueur la veille, Christophe Laporte s’est offert, ce mercredi, un deuxième succès en deux étapes sur le Tour du Poitou-Charentes (voir classements). Le leader de la Cofidis s’est imposé à Aigre (Charente) au terme d’un “sprint de moelleux”. Le Varois, leader avant les deux étapes de jeudi, exprime sa satisfaction au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Deuxième étape, deuxième victoire pour toi !
Christophe Laporte : Ces deux succès me rassurent, surtout celui d'aujourd'hui (mercredi). C'était un sprint de moelleux. Nous avons roulé vite dans le final où il y avait plusieurs bosses. Dans la dernière côte, j'ai fait le choix de suivre les attaques pour ne pas me faire piéger. J'y ai laissé des cartouches. J'ai su me refaire. C'est le type d'arrivée que j'aime bien, en faux-plat montant. J'avais envie de bien faire sur cette étape.

As-tu été perturbé par la chute survenue à quelques quatre kilomètres de l’arrivée ?
La chute a désorganisé le peloton pendant environ un kilomètre. On ne savait pas trop quoi faire, ni qui était encore là. Puis une grosse boule est revenue. Je ne sais pas si beaucoup de coureurs sont tombés mais ils sont nombreux à avoir mis un coup de frein en tout cas. C'était assez houleux dans le final, nous étions sur des grandes routes et après nous traversions des villages.

« L'APRÈS-TOUR N’A PAS ÉTÉ FACILE À GÉRER »

Tu sembles revenir à ton meilleur niveau après avoir quitté le Tour de France en cours de route. Comment as-tu vécu cette période suite à cet abandon ?
Ce n'était pas facile à gérer. J'ai quitté le Tour de France sur maladie, j'avais donc accumulé beaucoup de fatigue. J'ai quand même fait trois étapes en étant diminué alors il a fallu bien récupérer. J'ai coupé six jours, et j'étais encore fatigué en reprenant l’entraînement. J'avais terminé le Tour de France les quatre saisons précédentes. C'était normal d'être fatigué, on ne s'inquiète pas trop dans ces cas-là. Mais cette année, c'était une toute autre gestion. J'avais des carences après avoir bien tapé dedans pendant le Tour. Il a fallu du temps pour que ça aille mieux.

Tu possèdes 20’’ d’avance sur la grande majorité de tes concurrents avant le contre-la-montre de jeudi après-midi. De bon augure ?
Il vaut mieux arriver sur le chrono avec de l'avance que du retard. Mais 20'', ce n'est pas grand chose sur un contre-la-montre de 20 bornes. Ça se fera à la "patte". Comme je le disais, ces deux victoires me rassurent sur ma condition même si je ne suis pas encore à 100 %.

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