[Champions de demain] Interview : Quinn Simmons

[Champions de demain] Interview : Quinn Simmons

Après Daniel Arroyave, la rédaction de Velo-Club.net poursuit ses traditionnelles interviews de fin de saison dédiées aux "Champions de demain". Et ce mardi 20 novembre, nous vous proposons de découvrir l'un des grands espoirs américain, Quinn Simmons, qui s'est essayé cette année à la route, avec, et c'est le moins que l'on puisse dire, un certain succès.

 

Bonjour Quinn, peux-tu tout d’abord te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour à tous, mon nom est Quinn Simmons, et je suis originaire de Durango dans le Colorado. J’ai passé les trois dernières années à faire du VTT l’été et du ski l’hiver. En 2018 j’ai décidé de faire quelques courses sur la route, et en fin de saison, j’ai choisi de m’y consacrer désormais à plein-temps.

Quand as-tu commencé le vélo, et pourquoi as-tu choisi ce sport ?

J’ai débuté le VTT lorsque j’étais très jeune, en tant que loisir tout d’abord puisque je n’ai pas fait de compétition avant mes 14 ans. Concernant la route, j’ai vraiment débuté cette année, comme je l’évoquais précédemment.

Quel type de coureur penses-tu être ?

J’ai toujours été costaud, et cette combinaison avec mes compétences en VTT m’aide pour les classiques. Les classiques pavées, c’est vraiment les courses que j’aime le plus.

Tu as signé de gros résultats cette saison pour ta 1ère année juniors, une surprise pour toi ?

Oui, car au début, faire de la route, c’était juste un moyen de m’entraîner en vue de mes objectifs en VTT. Néanmoins, après mes résultats obtenus lors de Gand-Wevelgem et Paris-Roubaix (3ème et 7ème), j’ai décidé de mettre un peu plus l’accent sur la route. C’est vrai que c’est dur de courir contre des gars qui ont un an de plus, car ils ont forcément plus d’expérience, et aussi beaucoup plus de kilomètres dans les jambes.

Quels sont tes meilleurs souvenirs cette saison ?

Mes meilleurs souvenirs cette année, ça a été la 3ème place obtenue lors de Gand-Wevelgem, et les 3 titres de champion des États-Unis.

Beaucoup de coureurs ont évoqué la dureté du mondial cette année, qu’en a t-il été pour toi ?

Innsbruck, c’était vraiment dur, je savais que cela serait trop difficile pour moi, donc je me suis focalisé sur le fait d’aider mes co-équipiers, et engranger de l’expérience pour la saison prochaine.

Quels seront justement les objectifs l'an prochain ?

J’aimerais faire un beau résultat au printemps, et défendre mon titre de champion des États-Unis sur route ensuite. Puis viser quelque chose de bien lors des championnats du monde sur route.

On sait que c’est souvent compliqué pour les jeunes américains de confirmer une fois passés chez les pros. Quelle est la clé pour toi de la réussite à ce niveau ?

Je pense que la clé pour nous, c’est de vivre et de courir en Europe. Pour moi, le plus grand objectif en fin de saison prochaine, ça serait de décrocher une place au sein d’une bonne équipe européenne, qui me permettra de vivre et de courir en Europe à plein temps en tant que coureur U23. Je pense que c’est important pour le développement de passer du temps au sein d’équipes expérimentées, pour progresser plus rapidement et finalement être couronné de succès lors des épreuves U23.

Pour conclure, on a l’habitude de poser cette même question à tous les jeunes coureurs, si tu ne pouvais gagner qu’une course, laquelle serait-elle ?

Si je ne pouvais gagner d’une course, ça serait Paris-Roubaix.

Propos recueillis par Charles Marsault (crédit photo : Louis Vantuycom)

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