Arnaud Démare : « Ce parcours me plaît »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Arnaud Démare part en quête d'un troisième maillot tricolore. Sur le circuit de la Haye-Fouassière, le sprinteur de la Groupama-FDJ fait figure de favori du Championnat de France Élites disputé ce dimanche. Pourtant, la tâche sera ardue pour lui en raison de l'exigence du parcours. Double vainqueur d'étape sur la Route d'Occitanie (2.1) la semaine dernière, le Picard aborde cette échéance ''en confiance''. Il s'est livré à DirectVelo.

DirectVelo : Que représente le Championnat de France pour toi ?
Arnaud Démare : C'est important. C'est un titre dont tout le monde rêve depuis les jeunes catégories. J'ai porté le maillot une première fois, puis une deuxième fois où je l'ai encore plus apprécié. J'y ai repensé cette semaine. Je me suis dit qu'un titre, c'est quand même énorme. C'est une chose dont on se souvient tout le temps. Après, tu es le seul à porter le maillot bleu-blanc-rouge pendant une année. Tu représentes la France. Les Championnats m'ont toujours tenu à cœur.

Ce Championnat de France te correspond-il ?
J'ai découvert le parcours vendredi. Je savais qu'il était exigeant et que la répétition des montées allait faire mal. Je l'ai vu de mes propres yeux. Je trouve que c'est un beau parcours qui est très exigeant. Sur 250 kilomètres, ça va faire mal. La course sera très ouverte. Plusieurs sortes de profils vont pouvoir s'exprimer. Cela va rendre la course dure, surtout avec la chaleur.

« LA ROUTE D'OCCITANIE M'A RASSURÉ »

Penses-tu qu'un sprint massif soit envisageable ?
Je pense que le parcours est trop exigeant. Sur 180 kilomètres, ça aurait pu être possible, mais pas sur 250 bornes. La répétition des efforts fait mal. Même si les bosses ne sont pas très violentes, elles sont quand même bien présentes et piquent les jambes. Ce parcours me plaît. La fraîcheur physique va jouer un rôle important. Ça fait longtemps que je n'ai pas couru sur 250 kilomètres, mais j'ai le Giro dans les jambes. La Route d'Occitanie m'a également rassuré la semaine dernière. Je suis en confiance. Maintenant, il faut que le physique réponde. Il ne faudra rien lâcher jusqu'au bout.

La Groupama-FDJ sera l'équipe à battre...
Dans l'équipe, on connaît les coureurs capables d'être présents après 220 kilomètres. Une petite sélection est faite. Ensuite, l'équipe voit en fonction du niveau actuel de chacun. En tout cas, ça fait un long briefing le temps que tout le monde comprenne sa tâche. Après, la course fera le reste. On a des jeunes qui ont été très forts sur les Classiques ardennaises.

Quel bilan tires-tu de ta saison jusqu'à présent ?
C'est bien, mais je n'ai pas eu les résultats que je voulais sur les Classiques. Je sentais qu'il me manquait un petit wagon. Sur le Giro, c'était très bien. Je suis allé en chercher une, mais on aurait peut-être pu faire mieux. Je suis satisfait, mais je ne suis pas encore rassasié. Je ne fais pas le Tour de France, mais j'ai encore une belle fin de saison qui m'attend avec un beau mois d'août.

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