Bruno Armirail : «Je suis équipier, quand mon leader gagne, ça me va»

  • «Si je lève les bras demain, ça m'ira très bien !» Bruno Armirail est prêt pour le chrono./ Photo AFP
    «Si je lève les bras demain, ça m'ira très bien !» Bruno Armirail est prêt pour le chrono./ Photo AFP
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Recueilli par Patrick Louis

l'essentiel Il est un des équipiers préférés de Groupama-FDJ mais sur les contre-la-montre, il ne doit s'occuper que de lui. À la veille du championnat 2019 à Lahaie-Fouassière, Bruno Armirail se confie.

Bruno, comment allez-vous après votre abandon précoce au Dauphiné ?

Ça peut aller… J'ai eu un gros moment de fatigue, j'avais surtout envie de dormir, j'avais mal à la tête, le docteur ne comprenait pas trop mais je ne pouvais pas continuer. Depuis, je m'entraîne normalement, j'espère que ça va aller.

Ce serait bien pour le championnat contre la montre…

Ben oui, c'est sûr, cette course reste l'objectif de ma saison. J'aurais préféré pouvoir finir une course à étapes avant mais c'est comme ça…

Avez-vous rendu visite à vos équipiers lors de «La Route d'Occitanie-La Dépêche du Midi» ?

Non, ils étaient à l'hôtel à Luchon, ça faisait un peu loin, mais j'ai pu les voir, je n'ai eu qu'à sortir de mon appartement de Bagnères !

Le fait d'avoir prolongé jusqu'en 2021 doit vous enlever de la pression…

Oui mais ce n'est pas pour ça que je vais me laisser aller. Quand on fait les choses bien, quand on fait notre travail, il n'y a pas de raison qu'on ne nous fasse pas confiance. Je suis équipier aujourd'hui, je le sais et ça me convient. Je fais tout ce qu'il faut pour mon leader et quand il gagne, ça me fait plaisir. Qu'on me demande de prolonger, c'est quand même rassurant.

Lever les bras ne vous manque pas trop ?

Quand mon leader gagne, ça me va, mais contre la montre je peux m'exprimer vraiment. Si je «lève les bras» demain, ça m'ira très bien !

Vous avez une relation spéciale avec le championnat de France contre la montre. Saint-Omer vous avez permis de vous faire remarquer de nouveau…

C'est vrai, c'est un rendez-vous très important. J'aurais aimé arriver avec une préparation différente mais c'est comme ça.

Avez-vous prévu un bidon caché au cas où ?

(Rires). Oui, je ne vais pas refaire l'erreur de l'an dernier. En fonction de l'état de la route je vais peut-être prendre un porte bidon et un bidon traditionnels !

À Mantes, j'avais opté pour un bidon aérodynamique, je l'ai tombé, et j'avais eu très soif jusqu'à l'arrivée ! Sur un chrono de 50 bornes, ça peut se jouer à quelques dixièmes, alors, traduit en watts, un porte bidon et un bidon spécifiques, ça peut compter, ça peut te permettre de gagner du temps.

Quels rapports entretenez-vous avec la canicule annoncée pour demain ?

Ça peut aller, mais je me souviens qu'en 2016, à Vesoul, j'avais eu très, très chaud !

Il n'a pas été question que vous fassiez le Tour ?

Non.

La Vuelta ?

Pour l'instant, c'est prévu comme ça…

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