Arnaud Démare : « J'avais peur de ça »

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

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Arnaud Démare a assumé son rôle à la perfection. Grand favori de la deuxième étape de la Route d'Occitanie (2.1) promise aux sprinteurs, le sociétaire de la Groupama-FDJ s'est montré le plus rapide (voir classements). Au sortir d'un Tour d'Italie (2.WT) où il a décroché une victoire d'étape, le Picard a su remettre en route. Il se livre à DirectVelo après cette victoire.

DirectVelo : Tu étais le grand favori de cette 2e étape !
Arnaud Démare : On est l'équipe à battre. Tout le monde se focalise sur nous et nous laisse travailler. C'est plus difficile parce que tout le travail repose sur nous. Heureusement, l'équipe a assuré en faisant 100% du travail.

« LES SEULS À VOULOIR REVENIR »

Le final a été très incertain...
L'équipe a fait un gros boulot. On a vraiment dû rouler beaucoup. On était les seuls à vouloir revenir sur les échappés. Les gars ont fait un énorme travail. C'était encore incertain à dix kilomètres de l'arrivée. On a même dû mettre Mickaël Delage à rouler alors qu'il devait être réservé pour le dernier kilomètre. On a vraiment mis tout le monde. Ensuite, le sprint s'est passé comme on le voulait. C'est une belle victoire, je suis content. 

Dans quel état physique es-tu ressorti du Tour d'Italie ?
Je suis bien sorti du Giro. J'ai bien passé la montagne. Par contre, après, j'ai eu un gros contrecoup derrière. Il m'a fallu une semaine et demi pour retrouver des sensations. Cela dit, par la suite, ça revient assez vite et on a de la force rapidement.

« ON L'A BIEN FAIT »

La remise en route s'est finalement très bien passée !
On gagne de la force pendant un Grand Tour. Par contre, on perd du jus et de l'explosivité. Il fallait retrouver du peps. J'avais un peu peur de ça. Finalement, ça s'est bien passé. Le but aujourd'hui (vendredi), c'était de gérer l'échappée. On l'a bien fait.

Comment vois-tu la suite ?
Il fallait aussi remettre en route pour les Championnat de France, la semaine prochaine. Ce sont quatre jours qui vont me faire du bien. Demain (samedi), ça sera dur dans la montagne, mais dimanche, il restera une belle occasion. Par contre, si ça reste décousu comme aujourd'hui, ça sera difficile d'aller chercher la victoire.

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