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Maxime Jarnet : « Ça me redonne de la niaque »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Maxime Jarnet a obtenu son meilleur résultat de l'année ce lundi sur le Grand Prix de Luneray en terminant 2e (voir classement). Le sociétaire de l'EC Saint-Etienne Loire restait sur une cinquième place, déjà sur la Coupe de France DN1, à Paris-Mantes-en-Yvelines (lire ici). Le coureur de 20 ans revient pour DirectVelo sur sa performance.

DirectVelo : Le final de la course a été débridé !
Maxime Jarnet : C'est sorti un peu bizarrement dans le dernier tour après le passage sur la ligne. J'ai tout de suite vu que c'était un bon groupe. On a vite pris de l'avance. A un moment, un motard est venu, il nous a dit qu'il y avait 37 secondes. Après, c'était compliqué à gérer car on était dix. Il y avait des hommes en forme dans l'échappée, notamment Sten Van Gucht et Nicolas Debeaumarché. Pour ma part, j'ai essayé de me faire oublier au maximum. Je savais qu'ils allaient tenter quelque chose dans la dernière bosse. Je ne me suis pas affolé parce que tout le monde était sur leur porte-bagages.

« SUR UN SPRINTEUR COMME BRYAN ALAPHILLIPE, C'EST IMPOSSIBLE DE REMONTER »

Et Bryan Alaphillipe est revenu de l'arrière...
Il a fait le jump dans la bosse. J'ai compris qu'au sprint, ça allait être compliqué. J'ai bien couru, je n'ai pas produit d'efforts superflus. J'ai jugé que l'écart après la descente de la bosse allait être suffisant et qu'on allait pouvoir commencer le sprint devant le peloton. On a tourné au dernier virage un peu arrêtés. Il était dans ma roue. Quand il a lancé, il a tout de suite pris deux vélos d'avance. Sur un sprinteur comme lui, c'est impossible de remonter. J'ai quand même résisté, je termine 2e.

Que représente pour toi cette deuxième place sur le Grand Prix de Luneray ?
C'est un résultat qui vient récompenser toute l'équipe aujourd'hui. On a été solidaire, on méritait d'obtenir un résultat. C'est tombé sur moi et ça me fait hyper plaisir car ça n'a pas toujours souri comme je l'aurais voulu cette année. Je suis très heureux, ça me redonne de la niaque pour la suite de la saison.

« JE ME SUIS MIS TROP DE PRESSION »

Qu'est-ce qu'il t'a manqué lors du début de saison ?
Je pense que je me suis mis trop de pression. J'ai voulu démarrer trop fort. Je me suis fatigué un peu tout seul. Ça fait partie de l'apprentissage, ça m'a permis de grandir et d'en connaître plus sur moi-même. Maintenant, je sais que rien n'est jamais acquis et que la vérité d'aujourd'hui n'est pas toujours celle du lendemain. Il ne faut jamais rien lâcher.

On arrive dans une période importante de la saison...
On va enchaîner plein de courses que j'apprécie avec le Tour du Beaujolais, le Tour Nivernais Morvan et le Championnat de France. Je prends les courses les unes après les autres. On verra ce qu'il se passera pour la suite. Je pense qu'il faut déjà apprécier le résultat d'aujourd'hui.

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