Jimmy Raibaud emmènera à partir de ce jeudi le CR4C Roanne sur le Rhône-Alpes Isère Tour. L'Azuréen a de très bons souvenirs sur l'épreuve de Classe 2. En 2014, il avait remporté une étape au sprint. Avant le départ de cette édition 2019, il fait le point sur sa saison avec DirectVelo.

DirectVelo : Où en es-tu alors que débute ce jeudi le Rhône-Alpes Isère Tour ?
Jimmy Raibaud : J'ai fait un bon enchaînement en avril avec le Circuit des Ardennes et le Tour du Loir-et-Cher, des épreuves de Classe 2. J'espère que ça me servira pour la suite de la saison. Je ne suis pas super pour le moment. J'ai fait un bon bloc en début de saison. J'ai tenu la forme assez longtemps jusqu’au Tour du Canton de l'Estuaire. J'ai ensuite un petit peu récupéré. Du coup, la forme est forcément redescendue et j'essaie actuellement de la faire remonter pour les mois de mai et juin.

« LA PLUS BELLE CLASSE 2 DE LA RÉGION »

As-tu coché le Rhône-Alpes Isère Tour ?
Forcément. Pour moi, c'est la plus belle Classe 2 de la région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est un rendez-vous hyper important pour le CR4C Roanne. Nous essayons d'avoir au départ chaque année l’équipe la plus compétitive possible. C'est une course qui m'a souvent réussi. L'an dernier, j'ai été proche de remporter une étape (Il termine 2e de la deuxième étape derrière Filippo Fortin, NDLR). En 2014, j'en avais gagné une. J'aime cette course et j'espère encore y briller cette année.

Te sens-tu prêt à t'y distinguer ?
Tous les ans, j'essaie d'être super bien sur cette course. Comme je le disais, ça a marché certaines années. Cette saison, j'ai essayé de m'y présenter en forme. On verra si ça marche mais je ne suis pas en hyper bonne confiance. Je n'étais pas super sur mes dernières courses mais ça pourrait aller mieux cette semaine. Le gros objectif sera ensuite le Championnat de France. Je veux continuer à prendre du plaisir sur le vélo et gagner des courses.

« BIEN FAIRE LES CHOSES »

As-tu toujours le désir de passer pro ?
Oui j'y pense mais ce n'est pas moi qui déciderai. Si ça arrive, tant mieux. J'essaie de bien faire les choses. Je m'investis au mieux dans ce que je fais.

As-tu digéré ta non-arrivée dans la Groupama-FDJ Continental (lire ici) ?
Il y a eu un contre-coup car j'ai été déçu. Mais je ne suis pas dupe. La société d'aujourd'hui est comme ça. J'accepte. Il y a d'autres choses à faire, je ne m'arrête pas à ça. Ça ne m'a pas démotivé. Je ne me suis pas dit « je vais arrêter le vélo » même si je me suis forcément posé la question cet hiver car ça fait réfléchir. J'ai toujours envie de me faire plaisir sur le vélo comme je le disais.