Dylan Kowalski : « L'aboutissement d'un très long travail »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Dylan Kowalski franchit la ligne d'arrivée de Plougourvest quelques longueurs derrière le maillot jaune de Nicolas David et plus loin encore du trio de tête Florian Maître, Grégoire Salmon et Jens Vanoverberghe. Mais le coureur du VC Rouen 76 lève le bras gauche en signe de victoire. Il sait qu'il vient de renverser la situation et d'inscrire son nom au palmarès de l'Essor Breton.
Cette victoire dans l'épreuve Elite Nationale confirme le retour de l'ancien professionnel de Roubaix-Lille Métropole, déjà 4e du Tour de Normandie au mois de mars (lire ici).

DirectVelo : Après le Tour de Normandie, les courses par étapes semblent te réussir cette année !
Dylan Kowalski : Ce n'est pas une pure victoire, c'est une victoire par étapes sans gagner. C'est dommage de gagner sans lever les bras mais on ne va pas se plaindre, c'est très bien ! J'étais fort, les sensations reviennent très bien. J'ai eu un peu de mal à remettre en route après le Tour de Normandie. Mais maintenant, ça repart sur une bonne voie.

C'est un coup de bordure qui a décidé du sort de la course...
On prévoyait un coup de bordure au km 100, juste avant les petits tours de circuit et finalement ça s'est fait un peu tout seul avant. On a eu de la chance avec pas mal de coureurs de Peltrax et de Loudéac, ça a aidé à l'entente du groupe. On a bien passé les grimpeurs avec l'écart qu'il fallait. Il y a eu seulement la partie vent de face difficile à gérer car tout le monde sautait des relais. Sur le circuit ça a recassé mais avec une partie vent de face et l'autre vent de dos, l'écart de 30" était plus facile à gérer.

« DÉBROUILLEZ-VOUS POUR LA VICTOIRE »

À ce moment-là, tu jouais l'étape ou le général ?
J'ai plus joué le général. Je leur ai dit, "débrouillez-vous pour la victoire,  vous ne vous occupez pas de moi". Je ne roulais pas trop, ils n'étaient plus que cinq à gérer entre eux. C'était plus facile pour moi que de rouler, rouler et de me faire attaquer.

De qui avais-tu peur à l'avant ?
Florian (Maître) a attaqué plusieurs fois. Mon but était d'aller chercher tout le monde jusqu'aux 500 mètres car je ne connaissais pas trop les écarts. Si je faisais dernier du groupe ce n'était pas grave.

« GAGNER DES CLASSE 2 »

Que représente cette victoire pour toi ?
C'est un retour à un bon niveau et l'aboutissement d'un très long travail depuis cet hiver. Aujourd'hui, il faut rester sérieux pour continuer sur la lancée et gagner encore.

Que te manque-t-il pour être au niveau où tu étais avant d'arrêter ?
Pas grand chose. Je suis déjà pas trop mal. Il manque encore un petit point à aller chercher dans l'entraînement, le sérieux pour gagner des Classe 2 et des Coupes de France. Dès dimanche prochain, nous serons au Grand Prix de la Somme en 1.2. Et je n'oublie pas non plus le Championnat de France. C'est en gagnant ces courses que je pourrai prétendre à repasser chez les pros.

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