Fabien Rondeau : « Ca me rassure »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Alors qu'il n'avait pas encore terminé dans le Top 10 d'une course depuis le début de la saison, Fabien Rondeau s'est imposé ce lundi sur le Grand Prix de Vougy (voir classement). Le néo-sociétaire du CR4C Roanne revient pour DirectVelo sur son succès obtenu sur l'épreuve organisée par son club.

DirectVelo : Tu t'imposes sur la course de ton club...
Fabien Rondeau : Ça fait super plaisir d'autant plus que c'est une course organisée par le club. Au briefing, on avait vraiment dit qu'on voulait la gagner, peu importe qui c'était. On voulait mettre tous nos égos de côté et mettre l'équipe en haut de l'affiche. Au final, c'est moi qui gagne. Ca me fait plaisir aussi bien personnellement que pour l'équipe. On a accompli une superbe course avec Axel Chatelus, nous l'avons pris par le bon bout.

« SYLVAIN BLANQUEFORT M'A DIT QUE L'ARRIVÉE ÉTAIT EN HAUT DU FAUX PLAT »

Tu es sorti dès la deuxième ascension de la montée Parras...
Ce n'était pas spécialement prévu que je parte si tôt. Cependant, nous n'avions pas de coureurs protégés, tout le monde devait faire la course d'entrée de jeu. En fin de compte, je me suis retrouvé devant avec Axel Chatelus. Nous n'étions pas en surnombre. Au début, nous avons un peu temporisé pour faire rentrer des contres. Mais le Team Pro Immo Nicolas Roux n'avait vraiment pas envie que des mecs de Roanne rentrent. A chaque fois qu'il y avait du monde, ils réaccéléraient dans l'échappée.

Finalement, cette échappée n'a jamais été rejoint et tu es parti seul ! 
A deux-trois tours de l'arrivée, je savais que c'était à Axel et moi d'assurer le travail. Dans le final, je me sentais super bien. Le final était très long tout seul. Je sors dans la dernière montée de Parras. Sylvain Blanquefort (son directeur sportif, NDLR) m'a dit que l'arrivée était en haut du faux plat. Du coup, j'ai vraiment tout mis jusqu'en haut du faux plat et même jusqu'à l'arrivée. C'était chaud jusqu'à la fin. C'est juste dans le dernier virage que j'ai su que c'était bon.

« JE COMMENCAIS À ME POSER DES QUESTIONS »

Est-ce un soulagement pour toi d'obtenir enfin un gros résultat ?
Comme j'avais dit au Tour du Loir-et-Cher, ça fait depuis le mois de février que je fonctionne bien, mais je n'avais pas de résultats. Personnellement, ça commençait à être long, je commençais à me poser des questions surtout que je suis quelqu'un qui cogite beaucoup. Quand on marche bien tous les week-ends et qu'on fait 50e, ce n'est pas évident. C'est un peu chiant. Mais je savais qu'au bout d'un moment, la chance allait tourner et que ça allait finir par me sourire. Ca me rassure, j'espère que ça va lancer ma saison. Ca met plus de confiance, ça libère.

Quelle est la suite de ton programme ?
Je vais commencer par couper dès demain et me reposer. J'ai vraiment enchaîné les jours de course en Classe 2. Même si sur le moment, on ne se fait pas forcément plaisir, on se fait un peu taper dessus. Quand on arrive sur des courses comme aujourd'hui, ça donne la poignée. Je vais revenir pour les mois de mai et de juin qui vont être super importants pour moi avec notamment la Ronde de l'Isard, le Tour de Savoie Mont Blanc, le Championnat de France et j'espère la Course de la Paix avec l'équipe de France.

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