Cyclisme. Un entretien avec Tony Hurel à deux semaines de Paris-Camembert

Deuxième à Paris-Troyes, présent à l'arrivée à Denain, Tony Hurel, le coureur lexovien, a fait un retour dans le monde professionnel remarqué avec l'équipe Saint-Michel Auber 93.

Tony Hurel : « Pour moi, l'idéal c'est d'arriver avec une vingtaine de coureurs. »
Tony Hurel : « Pour moi, l’idéal c’est d’arriver avec une vingtaine de coureurs. » (©Le Pays d’Auge)
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Tony Hurel est de retour dans le peloton professionnel. Le coureur lexovien sera d’ailleurs sur le prochain Paris-Camembert qui se déroulera, le 16 avril 2019, entre Pont-Audemer et Livarot. Entretien.

Tony Hurel, comment vivez-vous le début de saison ?

J’ai eu des soucis personnels qui ont fait que j’ai manqué de jus. Maintenant, la forme et les résultats sont très vite arrivés.

Vous avez même failli gagner Paris-Troyes ?

Cela a été une course très dure avec un temps exécrable, des giboulées. Nous sommes arrivés à 25 au sprint. Celui qui gagne, c’est le moins rapide du groupe. Je n’ai pas voulu y aller lorsqu’il a lancé le sprint. J’ai voulu laisser faire. Barbier qui, a priori, devait être le plus rapide… était cuit. Quand je m’en suis aperçu, il était trop tard. C’est une déception.

Vous avez aussi brillé à Denain sur une manche de Coupe de France…

A Denain, je me sentais très bien et très fort. C’est dommage qu’il n’y ait pas eu un final plus difficile avec une bosse. On est arrivé avec un groupe composé de plus d’une vingtaine de coureurs.

Pour vous, ce début de saison réussi est-il une revanche pour votre retour chez les professionnels ?

Une revanche… oui et non…. même si je n’ai pas l’impression de faire un retour. C’est quand même rassurant de voir que la condition est là. J’ai envie de courir pour moi, chose que j’ai rarement faite lors de mes deux dernières années chez les pros. Je devais surtout protéger les autres coureurs de l’équipe. Là, j’ai retrouvé une équipe continentale où j’ai plus ma carte personnelle à jouer avec des courses qui me conviennent très bien. J’ai envie de courir pour moi pour montrer mon vrai niveau.

Vous êtes originaire de Lisieux… vous connaissez certainement les routes de Paris-Camembert ?

Je connais les routes de Paris Camembert. Les organisateurs changent leur circuit tous les ans. Paris-Camembert devrait être le vrai Paris-Camembert d’avant avec les Champeaux ou la Husnière. Là, le chemin dans le final, les bosses dans tous les sens… Maintenant, je connais bien les routes, mais pas la Butte des Fondits.

Le plateau promet aussi d’être relevé…

C’est un plateau de Coupe de France, il y aura toujours des gars qui marchent fort comme Calmejane. Il y aura une très belle course.

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« Je ne vois pas une arrivée au sprint »

Avez-vous votre chance ?

C’est une course de puncher. C’est une course que je peux gagner avec des petites bosses. Il faut savoir se placer et jouer des coudes, cela me convient bien. Après, on fera le jour de la course en fonction de la forme du jour, mais je suis confiant.

Où pensez-vous que la course se jouera ?

Cela se jouera dans le final comme toutes les courses du même genre et, encore plus cette année, avec le final difficile. Il y aura une belle course avec des attaques et je ne vois pas une arrivée une arrivée au sprint. Cela dépendra aussi des conditions météos.

Et que préférez-vous ?

Je préfère une course d’usure. Pour moi, l’idéal c’est d’arriver avec une vingtaine de coureurs. Pour cela, il faudra être dans la bonne échappée. C’est une course avec des petites routes. Il faudra être fort physiquement et mentalement.

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