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Mickaël Guichard : « C'est parfait ! »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Mickaël Guichard semble inarrêtable en ce début de saison ! Une semaine après sa victoire à Bordeaux-Saintes, le sociétaire du Team Pro Immo Nicolas Roux a remporté ce dimanche Nantes-Segré, première manche de la Coupe de France DN1 (voir le classement). Le Corrézien de 25 ans raconte son bonheur à DirectVelo.

DirectVelo : Les week-ends se suivent et se ressemblent...
Mickaël Guichard : Le week-end dernier, ça avait bien marché à Bordeaux-Saintes. La Coupe de France, c'est différent car le niveau est homogène. J'étais vraiment bien aujourd'hui (dimanche) et ça s'est bien déroulé. Je suis très satisfait de cette victoire !

Que représente la Coupe de France DN1 pour toi ?
Avec le Championnat de France, ça figure parmi les courses les plus prestigieuses à gagner pour un coureur amateur. Gagner la première, c'est top ! L'objectif de l’équipe est de gagner des manches. Le classement général, ça reste aléatoire et ce n'est donc pas une priorité. Nous allons cibler des victoires sur les prochaines manches.

« JE NE CONNAISSAIS PAS LE PARCOURS »

Quelle était ta tactique au départ ?
Je ne connaissais pas le parcours. Nous l'avons étudié sur papier, tout simplement. Je devais attendre le circuit final pour bouger. Si ça ne fonctionnait pas, nous avions des sprinteurs, Ronan (Racault) et Florent (Pereira). Il y avait trois coureurs en tête à deux tours et demi de l'arrivée (Debeaumarché, Louvel et Jamet, NDLR). Bryan (Alaphilippe) a attaqué dans la bosse du circuit. J'avais de bonnes sensations alors je l'ai suivi. Nous sommes rentrés sur l'échappée. Ils ont un peu accusé le coup. Debeaumarché a réussi à nous suivre. Nous avons embrayé. Il ne fallait pas se retourner et aller à fond jusqu’à la ligne d'arrivée.

Et tu finis seul...
J'ai fait une bonne partie du boulot. Je me sentais bien. Dans la bosse, je suis monté à mon rythme puis je les ai laissés faire une petite partie dans le final. J'ai mis une grosse attaque au kilomètre. J'ai fait l’écart de suite, je pense qu’ils étaient un peu rincés. Ça s'est déroulé comme je voulais.

Avec la pluie, c'était un final pour les « guerriers » !
J'aime bien la pluie mais celle-là était froide. Ça contrastait beaucoup avec le début de course où on avait le soleil. Il fallait serrer les dents. La chaussée est devenue très glissante. Il y a eu plusieurs chutes dans les virages. Ça a refroidi du monde. Dans ces cas-là, j'essaie de faire abstraction de ça et de penser à autre chose pour avoir un avantage psychologique sur mes adversaires.

« PAS LE SOUVENIR D'AVOIR EU DES JAMBES AUSSI BONNES »

Finalement, ça n'a pas borduré pendant ce Nantes-Segré...
Le vent ne permettait pas de faire un gros coup de bordures. Plusieurs équipes, dont nous, ont essayé mais ça n'a jamais fonctionné. Il n'était pas assez fort ou alors la direction n'allait pas. Ça a tout de même rendu la course plus difficile. C'est pour cette raison que ça éclate dans le final.

Bryan Alaphilippe et Nicolas Debeaumarché ont dit qu’il n'y avait rien à faire face à toi...
J'avais de très bonnes sensations. J'étais vraiment bien. Je passe un palier chaque année. Je n'ai pas le souvenir d'avoir eu des jambes aussi bonnes. Ça tombe sur une manche de Coupe de France, c'est parfait ! Je dois être régulier ces prochains mois. Il faut que je gagne d'autres courses. Le Championnat de France sera un gros objectif. Ça serait le top de gagner là-bas.

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