Jérémy Cabot : « Ça fait partie du jeu »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Jérémy Cabot n'a pas quitté le Top 5 depuis le début de saison ! Vainqueur du Circuit du Bédat et d'une manche des Boucles du Haut-Var, 2e du Grand Prix de Puyloubier et 3e du Grand Prix du Pays d'Aix, le coureur du SCO Dijon a pris ce dimanche la 2e place de Bordeaux-Saintes, battu par Mickaël Guichard. Après ce nouveau podium, il fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Tu viens d'obtenir un nouveau podium... Tu semblais encore très fort sur ce Bordeaux-Saintes !
Jérémy Cabot : Je n'étais pas trop bien placé au moment où ça a borduré. J'ai eu un petit moment d'inattention. Il a tout d'abord fallu rentrer sur le premier groupe. J'avais des bonnes jambes dans le final. J'y suis allé plusieurs fois. Ça rentrait à chaque fois et la seule fois où je n'y vais pas, ils sortent à deux (Mickaël Guichard et Alexandre Delettre, NDLR). Ils étaient costauds. Je suis ressorti dans le final pour aller faire une place. J'arrive à terminer 2e, ce n'est pas si mal. Mais pour l’équipe, ça aurait été bien de gagner. Nous étions trois du club dans le dernier petit groupe d'une dizaine de coureurs (avec Léo Bouvier et Nicolas Debeaumarché, NDLR). Nous sommes donc un petit peu déçus. Mais nous avons pu voir que d'autres coureurs du SCO Dijon marchaient bien. C'est une bonne journée.

« J'AVAIS UN PEU TOUT LE MONDE SUR LE PORTE-BAGAGE »

Le circuit n'était peut-être pas assez difficile pour toi...
C'est sûr que je préfère les circuits plus difficiles mais avec le vent, c'était tout de même très usant. Il y avait moyen de faire la différence dans la petite bosse du circuit. Il faut faire avec le parcours. C'est aux coureurs de s'adapter au circuit proposé.

Avec tes performances, te sens-tu de plus en plus marqué ?
Oui, je le suis de plus en plus. Sur le circuit final, j'avais un peu tout le monde sur le porte-bagage. C'est un peu difficile surtout quand le terrain est moins dur. Mais ça fait partie du jeu. Je préfère être marqué et être en forme qu’être libre mais complètement arrêté. Il faut faire avec, je n'ai pas le choix. Un jour, ça servira à mes coéquipiers. Ils marchent bien. Ça ne me dérange pas de perdre une course pour les mettre dans une situation favorable. Il faut s'en servir collectivement.

« MES RÉSULTATS LEUR ENLÈVENT DE LA PRESSION »

Tes résultats semblent tirer tes coéquipiers vers le haut...
Nous avons déjà trois victoires et plusieurs belles places. J'essaie de leur donner des conseils. Mes résultats leur enlèvent de la pression. Ils sont jeunes et c'est parfois difficile quand c'est à eux d'aller chercher les résultats. Nous l'avons vu ces dernières années. Aujourd'hui, ils sont devant car ils sont forts et qu’ils ont moins de pression. J'essaie de leur montrer la voie. Geoffrey Thévenez les guide très bien. Il a fait du bon boulot encore aujourd'hui. Ils les a replacés dans les endroits stratégiques de la course. Il les canalise.

Le mélange entre les jeunes et les coureurs d'expérience semble avoir bien pris !
Il manquait des coureurs d'expérience ces dernières années. Mais nous n'avons rien inventé. Ça s'est déjà vu à Dijon par le passé. La mayonnaise a bien pris. Nous l'avons senti dès le stage de pré-saison. Ça s'était bien passé. Je ne suis pas surpris que ça se passe bien collectivement. Nous essayons de surfer sur la bonne vague et avoir de plus en plus de victoires.

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