Paris-Nice. Bardet : « Une montée en pression »

Romain Bardet considère Paris-Nice, qui commence ce dimanche dans les Yvelines, comme « le premier étage de la montée en pression » vers le Tour de France, le grand objectif de la saison pour le leader de l’équipe AG2R La Mondiale. Sauf, la « course au soleil » ne lui jamais vraiment réussi…

« Jusqu’à présent, Paris-Nice ne m’a pas convenu. J’ai envie que ça change. Je n’aime pas me cacher derrière la malchance, je préfère me retrancher derrière les facteurs qui peuvent me permettre de m’améliorer dans le futur », déclare Romain Bardet (AG2R La Mondiale) avant le début de l’épreuve, ce dimanche.
« Jusqu’à présent, Paris-Nice ne m’a pas convenu. J’ai envie que ça change. Je n’aime pas me cacher derrière la malchance, je préfère me retrancher derrière les facteurs qui peuvent me permettre de m’améliorer dans le futur », déclare Romain Bardet (AG2R La Mondiale) avant le début de l’épreuve, ce dimanche. (Photo Nicolas Créach)

Que représente Paris-Nice pour vous ?

Pour moi, c’est la première course par étapes importante de la saison. Le premier étage de la montée en pression pour le Tour de France, pour aller chercher mon meilleur niveau dans les semaines et les mois à venir. Les conditions de course, d’environnement, de stress, sont similaires à ce que l’on trouve sur une première semaine de Tour de France. C’est ce que je viens chercher aussi, une course qui me bonifie et me sert pour la suite de la saison. Jusqu’à présent, elle ne m’a pas convenu. J’ai envie que ça change. Je n’aime pas me cacher derrière la malchance, je préfère me retrancher derrière les facteurs qui peuvent me permettre de m’améliorer dans le futur.


Quelle importance a la météo sur la course ?

La météo change les données. J’ai trouvé un gros niveau sur les courses en février, un niveau très homogène, dû en partie aux bonnes conditions de l’hiver. Tout le monde a de bonnes conditions pour s’entraîner, mieux récupérer. Pour ma part, j’ai toujours un rendement supérieur aux mois de juin-juillet. Je me débrouille pas mal dans le froid mais j’espère qu’il va faire beau. C’est l’une des courses qui met les organismes à rude épreuve. Je sors épuisé de Paris-Nice, par l’intensité de course, le froid, la charge de travail pour l’organisme. C’est une semaine à 35 heures de vélo.

J’ai envie d’aller le plus haut possible, de prendre des marques sur un chrono de 25 bornes, une distance similaire à ce qu’on va trouver au Tour de France.

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Je suis là pour le classement général même si je trouve que c’est un Paris-Nice plutôt dessiné pour les rouleurs. Je n’ai pas envie d’annoncer un résultat, ça dépendra des circonstances. Je vais pouvoir m’étalonner. J’ai envie d’aller le plus haut possible, de prendre des marques sur un chrono de 25 bornes, une distance similaire à ce qu’on va trouver au Tour de France, de prendre plaisir dans l’exercice. Ce sera mon premier chrono de l’année. J’ai amélioré ma position, j’ai un matériel très performant, j’ai hâte de voir en compétition. Je prends l’ensemble de la semaine comme une montée en pression. J’espère que cela me permettra de jouer devant. Mes sensations étaient bonnes sur les premières compétitions et je suis quelqu’un qui a besoin de pas mal de jours de course pour arriver à plein régime. Maintenant, je vais tenter de me servir du gros mois de mars qui s’annonce (Paris-Nice, Milan-Sanremo, Tour de Catalogne) pour scorer.

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