Thomas Champion : « Il fallait se débrouiller autrement »

Crédit photo Freddy GUERIN - DirectVelo

Crédit photo Freddy GUERIN - DirectVelo

Thomas Champion débloque son compteur. Après avoir lancé sa saison sur le Circuit des Plages Vendéennes, courant février, le Mariligérien du Vendée U a décroché, ce samedi, son premier succès chez les Élites à l’occasion de la Suisse Vendéenne, en devançant en solitaire et de quelques secondes un imposant groupe de contre (voir classement). De quoi parfaitement lancer la saison de l’ancien spécialiste du VTT, qui se veut de plus en plus ambitieux, comme il l’a confirmé à DirectVelo quelques minutes après l’arrivée.

DirectVelo : Ca y est, tu tiens cette première victoire chez les Elites !
Thomas Champion : Oui, c’est fait ! A la maison, aux Essarts, devant le manoir de Jean-René Bernaudeau. Ca fait plaisir. Je connaissais un peu le parcours, sur la partie finale. La course a été assez mouvementée. Comme il y avait deux gros fronts demain (dimanche) pour l’équipe avec Manche-Atlantique et Bordeaux-Saintes, nous n’étions que quatre au départ. Du coup, c’était compliqué à gérer, mais ça l’a fait.

« J’AI DÉJÀ PLUS MA CHANCE ET ÇA PAIE »

D’autant qu’au Vendée U, vous avez l’habitude de vous appuyer sur la force collective du groupe…
Ce sont des valeurs collectives que l’on nous inculque. Travailler ensemble, en collectif. Mais bon, là, il fallait se débrouiller autrement. A deux tours de l’arrivée, on est sorti avec deux autres gars. On a fait l’avant-dernier tour ensemble et dès qu’on s’est fait reprendre, j’ai contré et je suis ressorti avec le coureur de Laval (Valentin Carli, NDLR). Jusqu’à ce qu’il fasse un tout droit à un kilomètre et demi de l’arrivée. Je me suis retrouvé tout seul et forcément, ça a facilité ma fin de course (sourires).

Tu attends des premières responsabilités dans l’équipe pour cette saison 2019 ?
Au Vendée U, quand tu es Espoir 1, tu es très souvent équipier, puis ça évolue. En Espoir 2, j’ai déjà plus ma chance et ça paie. Je suis content. Pour cette année, je pense surtout viser les courses montagneuses. L’année dernière, j’avais déjà fait de très belles courses comme Paris-Roubaix, la Ronde de l’Isard, le Tour Alsace ou le Tour de l’Avenir. Cette année, je pense cibler l’Isard et le Tour Alsace, justement. J’aime ce genre de courses. 

« PLUS DU TOUT DE VTT EN 2020 »

Tu imagines donc travailler en priorité tes qualités de grimpeur ?
C’est là que je suis le plus à l’aise mais par chez nous, c’est compliqué de travailler ce domaine (sourires). Mais quand j’ai l’occasion de rouler en montagne, je le fais. Dans un autre style, j’aimerais aussi être au Championnat de France, à la Haye-Fouassière (Loire-Atlantique). Ce sera vraiment chez moi, à un kilomètre de la maison. Ce sera un parcours accidenté. Je ne fais pas une sortie sans passer par ces routes-là. En attendant, je serai demain (dimanche) sur Manche-Atlantique et peut-être que je participerai à Nantes-Segré et au Tour de Normandie.

Pratiques-tu toujours le VTT ?
Encore un petit peu, mais je ne ferai sans doute plus du tout de VTT en 2020. Quand on a des objectifs, on ne peut pas être bon sur les deux disciplines, alors il faut faire des choix.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Thomas CHAMPION