Paris-Nice. Valentin Madouas : « Jouer avec les meilleurs une ou deux fois… »

Par Philippe Priser

Meilleur jeune de l’Etoile de Bessèges, deux fois deuxième (Classic de l’Ardèche et Drôme Classic) le week-end dernier, Valentin Madouas s’apprête à faire connaissance avec Paris-Nice, sa première course par étapes World Tour en France. Le Brestois de la Groupama-FDJ espère notamment tirer son épingle du jeu en milieu de semaine prochaine.

Paris-Nice. Valentin Madouas : « Jouer avec les meilleurs une ou deux fois… »
(Photo Groupama-FDJ)

Valentin Madouas, on imagine que vous êtes satisfait de votre début de saison…

Oui, très. J’aurais bien aimé décrocher une petite victoire, mais cela n’a pas tourné dans mon sens, c’est comme ça. Physiquement, je me sens très bien.


Vous avez disputé le Grand Prix La Marseillaise, l’Etoile de Bessèges où vous avez terminé 8e et meilleur jeune, la Classic de l’Ardèche et la Drôme Classic où vous vous êtes classé deux fois deuxième…

A La Marseillaise, j’aurais voulu une course plus difficile. Malheureusement, en raison des conditions climatiques, les organisateurs avaient supprimé la principale difficulté du parcours. A Bessèges, ce n’était pas vraiment des parcours à ma convenance, j’attendais que ça bouge, mais c’était un peu compliqué. Du coup, j’attendais vraiment le week-end dernier avec impatience. Pour le coup, je savais que j’allais retrouver des parcours qui me correspondaient parfaitement. J’avais des bonnes sensations, j’ai terminé deux fois deuxième.

Paris-Nice. Valentin Madouas : « Jouer avec les meilleurs une ou deux fois… »

Vous n’aviez pas couru depuis trois semaines avant la Classic de l’Ardèche. Vous n’appréhendiez pas ce retour à la compétition ?

Un peu. Maintenant, cette coupure entrait dans la préparation aux classiques ardennaises et au Tour d’Italie. Après Bessèges, j’ai coupé trois-quatre jours, puis je suis parti en stage au Portugal où j’ai bien travaillé pour finir ce bloc jusqu’à la fin de Paris-Nice. Je ferai ensuite une autre coupure avant les ardennaises afin de ne pas être dans un cycle de fatigue avant le Giro.


Vous avez donc terminé deux fois deuxième le week-end dernier. Est-ce qu’une course vous laisse plus de regrets que l’autre ?

Non, pas forcément. Les deux se ressemblaient. Lors de la Classic de l’Ardèche, j’aurais voulu que l’on arrive tous ensemble, malheureusement Calmejane en avait décidé autrement. Sur la Drôme Classic, je ne suis pas non plus passé très loin. J’ai essayé de passer mon grand plateau alors que ma chaîne était croisée, j’ai perdu deux ou trois secondes et Vuillermoz a repris dix mètres. Je suis tombé sur des gars qui étaient plus forts. Je n’ai pas trop trop de regrets. Bien sûr, je suis un peu déçu de ne pas avoir gagné une des deux courses mais après trois semaines sans compétition, j’étais satisfait de jouer la gagne face à des gars qui n’avaient pas coupé. Bon, quand on fait deux fois deuxième…


C’est en tout cas de bon augure avant Paris-Nice. Que représente cette course pour vous ?

C’est la première course par étapes de haut niveau en France, celle que tout le monde attend. Ce n’est pas une course comme les autres. C’est une course que je regardais tout le temps à la télévision. Je me souviens de l’édition de l’an passé avec la pluie, la première victoire de l’histoire de la Groupama-FDJ (avec Arnaud Démare) et Yates qui perd son maillot jaune le dernier jour. Cela me fait vraiment plaisir d’y participer, même si je pense que cette édition sera encore plus difficile que l’an dernier.


Qu’attendez-vous de votre premier Paris-Nice ?

Je veux d’abord découvrir et essayer d’aider Arnaud (Démare) lors des premières étapes. Je devrais ensuite avoir ma chance sur les étapes pour puncheur. Je donnerai mon maximum lors du contre-la-montre et les étapes de montagne permettront de me situer par rapport aux autres. Après le chrono, on verra ce que l’on peut viser.


Ce serait quoi un bon Paris-Nice ?

Au moins une victoire d’étape pour la Groupama-FDJ. Personnellement, j’ai envie de me montrer, j’ai envie de jouer avec les meilleurs sur une ou deux étapes. J’ai axé mon début de saison sur Paris-Nice. Avec ma famille, on a fait attention à tout afin que j’arrive dans les meilleures dispositions possible au départ de la course. Comme j’ai peu couru, j’arrive sur la course avec beaucoup de fraîcheur et beaucoup d’envie. J’ai beaucoup d’envie dans la tête et c’est là que ça va se jouer.


Dernière chose, qu’avez-vous pensé de la performance de David Gaudu (3e) au Tour des Emirats arabes unis ?

Je regardais tous les jours… et il a regardé mes courses du week-end dernier. Je n’ai pas été spécialement surpris. Je le sentais très fort sur le Tour de la Provence. Depuis son stage en altitude, il a passé un cap. Il a aussi pris conscience qu’il pouvait remporter des courses. Cette année, il va faire une grande saison. Il a beaucoup d’attentes sur les épaules et il est déjà entré dans une autre dimension. Ce qu’il a fait là-bas sur du niveau World Tour, c’est impressionnant… A la fin du mois, on sera en stage ensemble pour préparer le Tour du Pays Basque et les classiques ardennaises.

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