Guillaume Martin a été l'un des hommes forts des Boucles Drôme-Ardèche. Le leader de Wanty-Gobert, à l’attaque dimanche dans le final de la Drôme Classic, a terminé le week-end avec deux places de 8e. Avant de rejoindre l'Espagne pour un stage en altitude, le Normand de 25 ans a fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Quel bilan dresses-tu de ton week-end ?
Guillaume Martin : Le bilan est satisfaisant même s'il n'y a pas de victoire. Il y a une pointe de déception sur le week-end car les jambes étaient vraiment bonnes. Je méritais, je pense, au moins un podium. J'ai été acteur des courses, peut-être même plus dimanche que samedi. C'est dommage car nous avons été piégés par le coup d'une dizaine de coureurs parti à quatre-cinq kilomètres de l'arrivée. Nous avons eu un temps de retard. Nous avons débuté la bosse du Haut-Livron avec 10'' de retard et il n'y avait que 500 mètres de montée. Dans ces cas-là, tu ne peux pas être être devant au sommet même si je suis revenu au sein du groupe. Il y a donc un peu de regrets. Nous sommes des compétiteurs et nous n'allons pas nous satisfaire d'une place de 8e.

« CONTENT DE POUVOIR M'EXPRIMER SUR LA DRÔME CLASSIC »

Comment juges-tu ton début de saison ?
Ces Boucles Drôme/Ardèche sont la conclusion d'un bon mois de février. Je n'ai pas compté le total de mes places dans le Top 10 mais il y a un certain nombre en un mois de compétition (sept, NDLR). Ça reste une bonne entame même s'il manque un petit truc pour faire encore mieux. Mais la saison est encore longue.

As-tu des regrets sur ton mois de février ?
La victoire n'est pas passée loin au Challenge de Majorque (Il termine 2e d'une manche derrière Jesus Herrada, NDLR). Il y avait moyen de faire mieux en février. Mais les courses que j'ai disputées ne sont pas forcément celles qui me conviennent le mieux. Le positionnement est important sur une course comme la Drôme Classic et ce sont des efforts très courts, entre une à trois minutes. Ce n'est pas là où je suis le meilleur. Je suis content de pouvoir m'exprimer sur un terrain comme celui-là.

EN STAGE EN ALTITUDE

Te sens-tu plus fort que l'an passé ?
Oui. Je le vois à l'entraînement. Depuis mon passage chez les professionnels, c'est la première année où je n'ai pas connu un souci physique ou une maladie en février. Je me sens mieux que l'an dernier.

Wanty-Gobert ne participe pas à Paris-Nice. A quoi va ressembler ton mois de mars ?
J'ai débuté ce lundi un stage en altitude avec cinq autres coureurs de l’équipe. Nous sommes à la Sierra Nevada. L'objectif est de préparer le Tour de Catalogne (25 au 31 mars, NDLR). Il n'y aura pas de chrono, ce qui est un avantage pour moi. Mon objectif sera de terminer dans le Top 10 du classement général. Ça serait un bon résultat car on sait que le plateau est toujours très relevé sur cette épreuve.