Valentin Madouas : « Il ne m’a pas manqué grand-chose »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Valentin Madouas est un garçon exigeant. Déjà 2e de la Classic de l’Ardèche ce samedi, le Breton a pris une nouvelle fois la 2e place, ce dimanche, sur les routes de la Drôme Classic (voir classement). Le coureur de 22 ans insiste pourtant d’abord sur les lacunes qu’il lui reste à combler face aux meilleurs, au moment d’évoquer ce nouveau podium auprès de DirectVelo

DirectVelo : Tu es encore battu par un seul homme, dans un scénario quasi identique à celui de la veille...
Valentin Madouas : Je suis tombé sur deux hommes forts avec Lilian Calmejane hier (samedi) et Alexis Vuillermoz aujourd’hui (dimanche). Je n’ai pas à rougir de ces performances même si faire deux fois 2e, c’est un peu difficile et décevant. Un coureur comme Alexis, sur une arrivée comme celle-là, fait partie des meilleurs mondiaux et il ne faut pas l’oublier. Je ne suis pas très loin des coureurs de ce niveau-là… 

Que t’a-t-il manqué ?
Je ne pouvais pas exploiter à 100% mes capacités dans la montée, j’ai eu un début de crampe. Je savais que ça allait être difficile dans la descente. J’ai vu que Warren (Barguil) rentrait sur moi, alors j’en ai gardé un petit peu pour essayer de faire 2e. Je savais que je n’allais pas pouvoir rentrer devant. Faire deux fois 2e, c’est rageant quand même. 

A la dernière bascule, Alexis Vuillermoz était tout près…
J’ai essayé de passer le grand plateau et ça a bloqué, un tout petit peu. Il a repris trois-quatre mètres d’avance. Il ne m’a pas manqué grand-chose, mais c’est comme ça.

« IDÉALEMENT, IL FAUT ÊTRE UN PEU PLUS SEC »

Tu sembles déjà en grande condition ! 
Je me sentais déjà mieux qu’hier (samedi), mais il me manque encore un petit quelque chose pour pouvoir vraiment terminer le travail, avant Paris-Nice.

Justement, quelles seront tes ambitions pour Paris-Nice ?
J’irai d’abord pour aider Arnaud (Démare) à gagner des étapes. Je pense que j’aurai ma carte sur les étapes un peu plus difficiles. On a regardé les profils des étapes, il y en a deux-trois qui peuvent me plaire. J’éviterai de perdre du temps sur les premiers jours, et on fera le point après un contre-la-montre.

Préfères-tu les parcours comme celui de la Classic de l’Ardèche, avec des ascensions plus longues, et les bosses sèches et raides de la Drôme ?
J’aime vraiment beaucoup les deux. Quand c’est pour puncheur, je me sens très à l’aise. Les bosses comme celles d’hier (samedi) me plaisent aussi. Mais sur ces parcours-là, idéalement, il faut être un peu plus sec et plus en condition pour accompagner les meilleurs grimpeurs. Mais je pense que je serai capable de le faire dans quelques semaines. Ce n’est pas cette semaine qu’il fallait être prêt et au top, mais dans deux semaines, pour la fin de Paris-Nice.

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