Florian Sénéchal : « J'attends une évolution »

Crédit photo William Cannarella

Crédit photo William Cannarella

Ce jeudi, Florian Sénéchal a lancé sa saison 2019 en prenant part au contre-la-montre inaugural du Tour de La Provence (voir classements). Après une première saison intéressante dans le WorldTour l’an passé, le Nordiste aborde sa deuxième saison chez Deceuninck-Quick Step avec de plus grandes ambitions, et une pression qu’il admet plus importante de la part de ses dirigeants. DirectVelo a profité de l’effort chronométré des Saintes-Maries-de-la-Mer pour faire le point avec le coureur de 25 ans.

DirectVelo : Comment s’est déroulé ce contre-la-montre inaugural pour toi ?
Florian Sénéchal : Je me suis fait un peu surprendre par le retour. Je pensais que le vent allait être un peu plus favorable dans la seconde partie, mais en fait non, il avait complètement changé de direction par rapport à ce matin et à hier (mercredi). A la limite, il était même plus défavorable qu’au début du parcours… Du coup, je suis parti trop vite, sans le savoir. J’avais un bon temps au début mais je n’ai pas su suivre la cadence. Quand j’y repense, j’insiste, mais mon erreur a été de partir vraiment trop vite. J’ai été surpris, c’est comme ça.

L’an passé, tu avais débuté ta saison dès la mi-janvier, sur le Tour Down Under. Le fait de reprendre près d’un mois plus tard, cette saison, est une demande personnelle ou un choix de l’équipe ?
C’est l’équipe qui a pris cette décision. Les courses vont vite s’enchaîner par la suite, donc ce n’est pas plus mal de commencer maintenant. Je l’ai su assez tôt et ça m’a permis de bien préparer mon début de saison. On verra bien ce que ça donne sur les prochaines étapes maintenant.

Qu’attends-tu de ce week-end provençal ?
Une victoire d’étape, pour moi ou l’un de mes coéquipiers. Ce sera le principal, c’est ce que l’on veut. Si on peut jouer le classement général, ce sera encore mieux !

« IL Y AURA PAS MAL DE POSSIBILITÉS »

Il semble difficile de deviner le scénario de chacune des trois étapes à venir. Comment imagines-tu la course ?
On aura déjà de bonnes réponses en regardant les écarts et le classement général après ce chrono (entretien réalisé après qu’il ait terminé son contre-la-montre, mais avant l’arrivée des derniers concurrents, NDLR). Pour moi, ça risque d’être compliqué demain (vendredi). Je pense plutôt me concentrer sur les deux dernières étapes, qui devraient quand même mieux me convenir. Tactiquement, je pense qu’il y aura pas mal de possibilités. On va réfléchir à tout ça avec l’équipe, pour tenter des choses dès cette 2e étape.

Après ce Tour de La Provence, tu enchaîneras avec le Tour d’Algarve, où tu avais bien marché l’an dernier…
Oui ! Il y aura Fabio Jakobsen pour les sprints. On ira là-bas pour décrocher plusieurs victoires d’étapes, si possible. Comme d’habitude, dans l’équipe, on veut toujours gagner un maximum de courses.

En 2018, tu as eu le temps de prendre tes repères pour ta première saison dans l’équipe Quick-Step. Et maintenant ?
J’attends forcément une évolution. J’ai mieux travaillé que l’an dernier, je pense. J’espère simplement que ça va payer. L’équipe m’a aussi mis une pression différente, c’est vrai. Les objectifs seront eux aussi différents, mais on aura le temps de voir tout ça dans les semaines à venir. Il va falloir que je réponde présent. Comme l’an passé, j’aimerais avoir mon premier pic de forme pour la période des Classiques. En tout cas, c’est l’objectif.

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