Bryan Coquard : « Cette année, je suis soulagé »

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

Bryan Coquard n'a pas attendu. Dès son premier sprint de la saison, il s'impose à Beaucaire, dans l'une de ses épreuves fétiches, l'Etoile de Bessèges, là où il a glané ses premiers bouquets chez les pros. DirectVelo a recueilli les impressions du coureur de Vital Concept-B&B Hôtels, premier maillot corail de l'Etoile de Bessèges (voir le classement).

DirectVelo : Tu commences ta saison par une victoire...
Bryan Coquard : Gagner c'était le principal. L'an dernier, j'avais fait 3e en étant trop tôt à l'avant. L'équipe a roulé toute la journée, elle m'a fait confiance. On a un petit peu joué au chat et à la souris derrière l'échappée de cinq (relire le direct). Nous avions prévu de rouler et nous avons collaboré avec Groupama-FDJ. C'était un beau sprint, l'équipe m'a bien déposé. C'est la 3e victoire de l'année pour l'équipe après celles de Lorrenzo Manzin.

« BEAUCOUP D'ENVIE AU DÉPART »

Comment te sentais-tu avant l'étape ?
J'avais beaucoup d'envie au départ ce midi. J'étais plutôt serein car j'avais déjà montré sur la piste que la condition était là (lire ici). L'Etoile de Bessèges représente de bons souvenirs pour moi. J'y ai gagné ma première victoire chez les pros il y a six ans. L'an passé, ça ne s'était pas très bien passé (deux podiums mais pas de victoire) alors je suis content de regagner ici.

Tu penses au record de victoires d'étapes de Jaan Kirsipuu (treize succès) ?
On en parlait hier (mercredi). A son époque, il n'y avait pas de chrono, ça faisait un sprint en plus. Je n'y pense pas mais ça serait rigolo. J'ai encore une petite dizaine d'années, alors pourquoi pas.

Ton travail sur la piste t'a aidé ?
Elle m'a aidé pour retrouver ma giclette et mon coup de rein. L'an passé, j'avais très bien travaillé aussi mais j'avais toute la pression sur les épaules de la nouvelle équipe. Cette année, il y a Pierre (Rolland) et Arthur (Vichot). Je suis plus soulagé. L'an dernier, je m'étais un petit peu perdu.

« JE ME SUIS PEUT-ÊTRE UN PEU MENTI À MOI-MÊME »

Tu en étais conscient à l'époque ?
Je me suis peut-être un peu menti à moi-même. La coupure de l'hiver m'a permis de faire le point, ce qu'on ne peut pas faire dans le vif du sujet. Sur la piste, en Equipe de France, je suis un petit peu plus fougueux, il y a moins de pression car c'est simplement pour moi, pour mon plaisir. C'est ce vélo-là que j'aime. Quand ça gagne, c'est super, quand ça ne gagne pas, ce n'est pas dramatique. On remet ça le lendemain.

Avec cette victoire, est-ce une façon de marquer des points pour l'invitation au Tour de France ?
Je n'y pense pas. On sait simplement qu'il faut faire un beau début de saison même si à la Marseillaise le résultat n'était pas au bout après avoir roulé toute la journée. On est là pour se faire plaisir et gagner des courses. Les bonnes nouvelles arriveront si elles doivent arriver.

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