Justin Mottier et ses coéquipiersJustin Mottier et ses coéquipiers | © Bénédicte Front

Tu viens de terminer ta première saison chez les professionnels, avec près de 60 jours de courses. Quel bilan tires-tu de cette année de « découverte » du vrai vélo ? 

Le vrai vélo, je ne sais pas si c’est ça, mais c’est un vélo différent c’est sûr. Le niveau est plus élevé et il faut arriver sur les courses sans le moindre pépin physique sinon ça ne passe pas. Pour ma part le bilan est mitigé, j’ai encore beaucoup de progrès à faire. 

Tu as même obtenu un podium avec ta troisième place sur la Route Adélie de Vitré, un souvenir qui restera longtemps ? 

C’est un super souvenir, pour plusieurs raisons : tout d’abord car c’était la première course de l’année en Bretagne pour l’équipe, à seulement 40 kilomètres de chez moi alors il y avait beaucoup de supporters et enfin obtenir un podium chez les pros après deux mois en tant que néo professionnel, c’est encourageant.

Podium Route AdéliePodium Route Adélie | © Alain Bouvier

Quel est le meilleur moment que tu es vécu cette année ? Et le plus difficile ? Pourquoi ? 

Le meilleur moment c’est justement la Route Adélie car j’ai pris énormément de plaisir sur le vélo. Quant au plus difficile, je dirais que c’était le soir de l’Amstel Gold Race où on était tous très déçu pour Bryan qui avait préparé cette période et ça n’avait pas marché comme il l’espérait.

L’Etoile de Bessèges, le Tour de Bretagne, le Tour de l’Ain, les Boucles de la Mayenne, le Tour de Savoie Mont-Blanc, le Tour de Wallonie ou encore celui de Norvège sont les courses par étapes auxquelles tu as prit part. Laquelle as-tu préféré ? Celle qui te convient le mieux ? 

J’avais apprécié l’Etoile de Bessèges car j’avais de bonnes sensations mais l’Arts Race of Norway  est le type de courses qui me convient le mieux, puis il faut aussi dire que l’endroit était magnifique. 

As-tu déjà des idées de courses précises qui pourraient te correspondre pour l’an prochain ? 

Je ne me suis pas trop penché sur le calendrier 2019, je vais d’abord souffler et me reposer avant de bien me concentrer sur la saison prochaine. 

Justin MottierJustin Mottier | © Bénédicte Front

L’ambiance dite « club » semble complètement être présente au sein du Vital Concept Cycling Club, comment as-tu vécu cette première année pour l’équipe ? 

Parfaite ! Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en arrivant chez les pros, et l’ambiance chez nous ressemble un peu à celle chez les amateurs. J’ai tout de suite été à l’aise. 

Pendant ta coupure hivernale que fais-tu pour te changer les idées ? 

Je vais partir quelques jours avec ma copine, voir autres choses, laisser le vélo de côté pendant un mois pour avoir l’envie de se remettre en selle. Il faut en profiter car ça revient vite. 

Quel est le coéquipier avec qui tu as partagé le plus de temps en chambre ? Une petite anecdote sur lui ? 

Johan Le Bon !! Il a égalé mes réveils avec sa « cafetière – réveil » et l’odeur agréable du café sud américain. 

Par Maëlle Grossetête